Le Cégep de Saint-Jérôme prévoit son agrandissement
Par Rédaction
Soutenu par le gouvernement du Québec, le Cégep de Saint-Jérôme (CSTJ) investit 2 millions de dollars dans l’optique d’un futur agrandissement. L’augmentation constante de la population dans la région est l’une des raisons principales des futurs travaux. Le gouvernement investit d’ailleurs un total de 3,7 milliards pour les infrastructures scolaires de la province.
De 2010 à 2030, le nombre d’élèves inscrit au Cégep de Saint-Jérôme aura doublé, passant de 3 000 à 6 000 jeunes. En septembre 2020, le ministère de l’Éducation annonçait qu’il allait débloquer plus d’un 118,1 millions de dollars pour épauler de nombreux projets de rénovation d’écoles dans les Laurentides. « Ces investissements permettront, à terme, l’ajout de 312 classes et de 215 places pour les élèves au secondaire dans la région des Laurentides », avait affirmé Sylvie d’Amours, ancienne ministre responsable des Laurentides. Une enveloppe de 2,1 millions de dollars a été accordée au CSTJ, le lundi 22 novembre dernier. Le programme est découpé en deux parties.
Des travaux d’ici 4 à 5 ans
Le plan fonctionnel est mis en place pour évaluer les besoins des étudiants du campus. « On est à la première étape de tout le processus », informe Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Dans un deuxième temps, l’établissement devra cerner les mesures techniques pour mettre en place un bâtiment annexe. « On communique étroitement avec la SQI [Société québécoise des infrastructures] », appuie Nadine Le Gal. À long terme, le CSTJ a besoin de « 10 600 mètres carrés supplémentaires », affirme-t-elle. Une surface environ trois fois plus grande que la superficie du pavillon K, bâtiment du Cégep ajouté en 2017. « Les travaux devraient commencer d’ici 4 à 5 ans », ajoute la directrice.
« Je suis directrice depuis 6 ans, on a toujours collaboré avec la Ville », soutient-elle. La direction et la municipalité entretiennent des liens et s’accordent sur la réalisation du projet. La circulation et le stationnement dans la ville sont au cœur des débats. « Les autobus mis à disposition sont une bonne chose pour les élèves, mais la question du stationnement aux abords du Cégep est aussi un point important », souligne Nadine Le Gal.
Intégration, mobilité, développement durable
« Ce nouveau bâtiment, c’est l’un des grands défis de ces prochaines années », ajoute-t-elle. Pour Nadine Le gal, l’enjeu d’une « bonne intégration des futurs élèves, est au cœur des préoccupations de l’établissement. » « Nous ferons en sorte que les espaces communs favorisent la socialisation et le sentiment d’appartenance de nos élèves », poursuit-elle. De plus, l’édification de l’infrastructure complémentaire sera effectuée « en prenant en compte le développement durable ». La pandémie a chamboulé les méthodes traditionnelles d’enseignement. Le nouveau complexe devra permettre aux professeurs d’user de nouvelles méthodes d’enseignement. « On a innové pendant la pandémie. Toutes les activités culturelles et tous les cours se déroulaient en virtuel. Je tiens à souligner l’engagement et les efforts mis en place par tout le corps enseignant », se réjouit la directrice.