Choix de carrière : Beaucoup de remises en question chez les jeunes
Par Ève Ménard
Le 16 février dernier, l’organisme Academos a publié un rapport intitulé « Impact de la pandémie sur le choix de carrière des étudiants québécois et canadiens ». À la suite d’un sondage auquel ont répondu 4200 étudiants âgés de 14 à 30 ans et provenant de toutes les provinces du Canada, le rapport a notamment soulevé qu’une grande partie des jeunes sont inquiets face à leur avenir professionnel et que plusieurs reconsidèrent leur choix de carrière en raison de la pandémie.
Parmi les faits saillants globaux, près de la moitié des jeunes se disent plus anxieux face à leur choix de carrière. Aussi, environ un jeune sur cinq a changé de choix de carrière en raison de la pandémie. Des données propres aux Laurentides sont aussi disponibles, alors que 251 répondants de la région ont participé. Voici quelques chiffres!
Motivation scolaire : 6,0/10
69% des répondants ont davantage réfléchi à leur orientation scolaire et professionnelle depuis le début de la pandémie.
48% des répondants sont plus anxieux par rapport à leur choix de carrière aujourd’hui qu’avant la pandémie.
45% des répondants disent être inquiets face à leur avenir professionnel en raison de la pandémie
43% des répondants craignent que leur diplôme ait moins de valeur à cause de la pandémie.
16% des répondants ont changé de choix de carrière à cause de la pandémie
52% de répondants ont discuté davantage d’orientation scolaire ou professionnelle, de choix de carrière ou du monde du travail avec leurs parents pendant la pandémie.
20% des répondants ont vu au moins un de leurs parents perdre son emploi pendant la pandémie.
60% des répondants ont vu au moins un de leurs parents travailler de la maison pendant la pandémie.
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L’organisme Academos analyse aussi la variation de l’envie de travailler dans certains secteurs d’activité, en comparaison à avant la pandémie, chez les répondants des Laurentides. Deux secteurs comportent les résultats les plus significatifs: celui de la santé et celui de l’enseignement, droit et services sociaux et communautaires.
Secteur de la santé :
28% des répondants avancent que leur envie de travailler a un peu ou beaucoup diminué, alors que 23% affirment que leur envie de travailler a un peu ou beaucoup augmenté.
Secteur de l’enseignement, droit et services sociaux et communautaires : 23% des répondants ont mentionné que leur envie de travailler a un peu ou beaucoup diminué, alors que 27% des répondants ont dit que leur envie de travailler a un peu ou beaucoup augmenté.