Acier Saint-Jérôme: Une affaire de famille
Par Luc Robert
« Il n’existe pas de petites entreprises. Il y a seulement des commerces à l’échelle que tu veux déployer. Ils grandiront à ton rythme. Je suis très heureux avec ce que j’ai. La course du milieu (des affaires), l’endettement, la compétition… très peu pour moi ! ».
C’est en ces termes que François Lambert, bien connu pour son implication dans l’émission Dans l’oeil du dragon de Radio- Canada, salue les cinq années d’opération d’Acier Saint-Jérôme, depuis que son cousin Bertrand Pellerin et lui s’en sont portés acquéreurs en 2016.
La firme de la Côte-Saint-André possède sept employés et a poursuivi sa croissance pendant la pandémie. « À l’heure où les gens ont profité du confinement pour rénover ou entrepren-dre des projets à la maison, nous avons encore plus poussé vers le service per-sonnalisé. On vend et on conseille autant les clients industriels que les artisans. Je crois que ça explique notre succès. », a énoncé M. Bertrand Pellerin, président d’Acier Saint-Jérôme.
La famille
Reconnu pour son franc-parler, François Lambert n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure de cette entreprise familiale. « On entend souvent qu’il ne faut pas se lancer en affaires avec ses proches. Je prône le contraire : je suis presque en affaires avec toute ma famille. Bert (Bertrand Pellerin) cherchait à se lancer et il a trouvé cette occasion dans le domaine de l’acier. Acier Saint-Jérôme représentait l’entreprise parfaite, avec ses 28 années d’expérience dans le domaine, à l’époque. Je n’ai pas hésité à financer la démarche, car je sais qu’il représente la personne fiable, qui prend les bouchées doubles pour que ça fonctionne. Sa belle équipe et lui ont permis de continuer la progression et la tradition de la famille Ouellette. », a poursuivi M. Lambert.
Bertrand Pellerin ajoute qu’il est important de poursuivre l’oeuvre des Ouellette, tout en ajoutant sa touche personnelle. « Dans le contexte où le prix de l’acier a explosé de 40 à 70 %, il est important d’offrir les petits détails supplémentaires qui tissent un lien avec la clientèle. Quand nous avons pris en main l’entreprise, j’ai dit au fondateur Florient Ouellette que nous poursuivrions sa tradition. Je lui ai offert une clé, en l’invitant à venir nous visiter à sa guise, en tout temps. Notre force reste d’être compétitifs dans nos prix, tant dans l’acier neuf que second. Je m’approvisionne lors d’encans ou lors d’achats de faillites, de sorte que notre inventaire demeure toujours varié. »
En plus de la valeur ajoutée, le réseautage joue aussi un rôle important dans sa firme. « En plus de rendre les démarches et l’ambiance plaisantes aux clients, on s’aide entre nous. Quand les clients ont des besoins connexes, je n’hésite pas à faire du référencement auprès de commerces locaux », a poursuivi M. Pellerin, un passionné qui effectue chaque jour le trajet vers le bureau, depuis son domicile de Montréal.
Cet engouement du « cousin Bert » se répercute directement sur les activités de la firme. « 85 % des entreprises lancées ne durent pas 5 ans, soit à cause d’un service déficient ou d’une mauvaise gestion. Les gens pourraient aller acheter, se faire plier ou couper de l’acier ailleurs. Mais ils constatent le savoir-faire du groupe d’employés de Bertrand. Quand tu es aux petits soins pour tes clients, le mot se passe. Une entreprise de services, ça vit pour ses clients », a repris M. Lambert.
Bénéficiant d’un rôle dans l’ombre chez Acier Saint-Jérôme, François Lambert ne croit pas avoir été surexposé au cours des dernières années.
« Je ne suis pas présent ni à la radio ni à la télé (en publicité). Des gens pensent que c’est plus glamour d’investir dans la techno. Moi, je trouve ça aussi glamour de placer mes billes dans l’acier, le pop-corn, les chandelles et les savons. Chacun a sa façon de prospérer », a achevé le marathonien et triathlète.
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