(Photo : Nordy par Davy Lopez)
Nicolas Robert est propriétaire de la cabane à sucre Bouvrette depuis 7 ans.

Cabane à sucre Bouvrette: Près de 80 ans à vous sucrer le bec

Par France Poirier

Il y avait de l’effervescence le matin du 28 février dernier à la cabane à sucre Bouvrette à Saint-Jérôme. C’était le retour du personnel pour préparer le début de la saison. Alors que les employés, sourire aux lèvres, entraient tour à tour, prêts pour relever le défi, le patron Nicolas Robert les accueillait.

Déjà, des odeurs de la cuisine survolent toute la cabane. Ça donne le goût de venir profiter d’un bon repas et d’un bon moment en famille.

Ouverte il y a près de 80 ans, en 1947, la cabane à sucre Bouvrette à Saint-Jérôme a appartenu à la famille Bouvrette durant plusieurs décennies. Depuis 7 ans, c’est M. Robert qui en est le propriétaire. La cabane à sucre date de 1947. « Je ne sais pas si c’est la plus vieille cabane, mais c’est sûrement l’une des vieilles de la région », souligne le propriétaire.

Auparavant, il était propriétaire de centres d’accueil. À un certain moment, il a vu l’annonce que la cabane était à vendre. Il est venu voir et il s’est entendu avec la propriétaire et a acheté.

« Nous comptons 80 employés en pleine saison. Celle-ci débute fin février, début mars habituellement et se termine après Pâques. Après ça, les gens recherchent d’autres genres d’activités », nous explique M. Robert.

Tributaire de la météo

Il ajoute: « on est dépendant de la météo. Cette année, ça aurait pu couler plus tôt, mais les arbres étaient trop gelés. Ça peut les blesser. J’imagine que cette semaine va débuter. Ça dépend de la saison. On a pas d’idée comment sera la saison, comment les érables vont couler. On le sait à la fin de la saison. » Il y a 5 000 entailles sur le site et tout se fait à l’ancienne à la chaudière. »

Pour réussir à payer les frais fixes, la salle de réception est ouverte à l’année. Que ce soit pour un party de Noël, un mariage ou tout autres rassemblements, il est possible de réserver. On accueille de 500 à 600 personnes. « Lorsqu’ils ont ouvert au début, c’était petit. Il y avait la cuisine et la salle de bain. Après, ce sont greffés des agrandissements. « Il y a un secteur de notre salle de réception qui a été construite à l’aide de matériaux de l’ancienne église de Lachute », ajoute M. Robert.

Pour ce qui est de l’avenir, le propriétaire regarde pour ajouter des activités extérieures pour aller chercher la famille, pour rouler à l’année. « On a un petit train qui était dans le village de Séraphin. Il y a aussi la petite ferme. J’aimerais grossir ça pour faire un mini-zoo éventuellement. »

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