(Photo : Antoine Gascon)
Rhéal Fortin et Yves-François Blanchet.

Yves-François Blanchet, de passage à Saint-Jérôme

Par France Poirier

Le 16 septembre dernier, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet s’est rendu à la Compagnie Électrique Lion. Il voulait passer un message clair au gouvernement du Canada.

« Le gouvernement fédéral doit négocier avec les États-Unis afin que les produits et services québécois qui relèvent de la transition écologique bénéficient d’une exemption en vertu de la loi ‘’Buy American Act’’ », a fait savoir le chef bloquiste.

Les exigences de cette loi s’appliquent aux achats directs effectués par le gouvernement fédéral des États‑Unis dont la valeur du marché est supérieure à 10 000 $. « Lion Électrique vend aujourd’hui des autobus scolaires 100% électriques au district scolaire unifié de Los Angeles (LAUSD). Il s’agit du deuxième plus grand district scolaire des États-Unis. Il y a donc un marché pour les véhicules lourds électriques du Québec aux États-Unis. Il y a aussi une volonté des pouvoirs publics américains d’investir pour la transition et la lutte aux changements climatiques, ce qui passe entre autres par l’électrification des transports et des approvisionnements publics structurants », a ajouté M. Blanchet.

Il s’inquiète de la tendance au resserrement des règles liées à l’achat local. « Si le gouvernement américain resserre ses pourcentages de productions locales aux États- Unis pour avoir accès aux contrats publics, nos fabricants québécois auront plus de difficulté à accéder à ces marchés », a-t-il ajouté.

Selon lui, ils pourraient être contraints de délocaliser une part de leur production aux États-Unis pour devenir éligibles à ces contrats. « Ce serait une catastrophe et le gouvernement canadien a la responsabilité de faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter cette situation. »

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