Yannick Achim l'exemple de la réussite en affaires

Par Lpbw

SAINT-JÉRÔME. Yannick Achim a ouvert sa première fromagerie à Saint Jerôme, il y a déjà 22 ans, la Fromagerie du Marché, qui prendra ensuite le nom de Yannick Fromagerie. C’est là que son aventure a commencé. D’année en année, il fait de nouvelles acquisitions au Québec. Il possède maintenant six fromageries, dont quatre Yannick Fromagerie.

Il a d’ailleurs été cité dans l’étude de la Banque de développement du Canada (BDC) paru lors de la Semaine de la PME. Une étude qui présente les cinq facteurs clés et les cinq pièges à éviter pour réussir en affaires. Selon Yannick Achim, l’adaptation aux tendances du marché est définitivement le secret de la réussite. C’est la recette qu’il emploie.

Être à l’écoute

« Quand je suis arrivé à Saint-Jérôme, le centre-ville était dans un état lamentable, la situation économique plutôt ordinaire, et les gens croyaient plus ou moins à la réussite de ce commerce-là. Ce qui est clair, quand j’ai débuté, c’est que peu de gens croyaient au projet de rachat d’une petite fromagerie », nous raconte l’entrepreneur.

M. Achim a alors choisi de proposer à sa clientèle une sélection de produits qu’on ne retrouvait pas dans les commerces traditionnels d’alimentation. « Il a fallu travailler fort pour faire connaître la fromagerie et établir un lien de confiance avec les clients, et les gens de Saint-Jérôme me l’ont bien rendu. Ils m’ont fait confiance », nous dit-il.

« Quand on est en affaires, surtout dans le commerce de détail, beaucoup d’indices nous sont donnés par les clients. Il faut vraiment être à l’écoute, tout autant du côté de la concurrence, ça nous aide à mettre en place une stratégie. Il y a moyen de faire des études de marché simplement, pour avoir des points de vue », ajoute-t-il.

M. Achim réside actuellement à Lachute, mais il nous confie que son cœur est à Saint-Jérôme. « J’y suis souvent, je suis un gars de terrain et j’aime être au comptoir avec la clientèle », nous dit celui qui a découvert sa passion lorsqu’il était étudiant. « Lorsque j’ai travaillé comme étudiant, derrière un comptoir de fromages, les clients me posaient des questions, et à force de recherches et de lectures j’ai vu que c’était un monde fascinant. Il y avait une opportunité d’affaires, celle d’avoir des fromageries spécialisées, avec de l’information, du contenu qui permet de répondre aux besoins de la clientèle. Je n’ai pas réinventé la roue, mais peut-être choisi un créneau qui était mal couvert dans ces années-là. »

M. Achim pense avoir bénéficié à Saint-Jérôme d’un terrain plus vierge, sans idées préconçues. « J’étais à contre-courant, mais ça a porté fruit. »

Toujours en exploration de nouvelles idées, Yanick Achim nous explique qu’il est en train de mettre en place une nouvelle façon de vendre dans ses magasins. « On s’adapte, on va se donner une petite longueur d’avance avec ce projet-là ».

« On reste une petite entreprise, une vingtaine d’employés, nous avons nos magasins ouverts sept jours sur sept. Nos employés sont des gens impliqués, qui ont à cœur que tout se passe bien, et c’est exactement ce qui passe aujourd’hui », confie par ailleurs Yannick Achim.

Pour lui, l’étude de la BDC fait figure d’un rappel à l’ordre. « En tant qu’entrepreneur, on ne réalise pas tous les gestes qu’on pose. Les objectifs, on les atteint, mais on est toujours en remise en question dans le processus de développement. Les cinq facteurs clés pour la réussite demeurent des éléments de base pour un entrepreneur! Ils font la différence tout autant que les cinq pièges à éviter. Parfois en tant qu’entrepreneur, on les frôle, et on apprend de ses erreurs. »

Yannick Achim invite d’ailleurs les entrepreneurs qui aimeraient partir en affaires ou ceux qui le sont déjà à lire, ou relire, ce rapport de la BDC.

À l’occasion de son 35e anniversaire, la Banque de développement du Canada (BDC) a dévoilé une importante étude portant sur les facteurs de réussite (et d’échec) des PME canadiennes, un nouveau rapport d’étude qui analyse comment les entreprises chefs de file au Canada demeurent au sommet de leur secteur en maîtrisant cinq principes de base de la réussite en affaires et en évitant cinq pièges courants.

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