Un retour en arrière qui fait jaser à Saint-Jérôme
Par France Poirier
Quand vous googler le nom du nouveau directeur général de la Ville de Saint-Jérôme, nommé lors de la première assemblée du nouveau conseil, vous tombez sur un article de Charles Michaud de Topo-Local datant de mai 2018. On y parle de la suspension de Fernand Boudreault, alors directeur des Travaux publics.
Marc Bourcier a décidé de nommer celui-ci nouveau directeur général de la Ville. « Il est pour moi l’homme de
la situation à Saint-Jérôme. Je tiens à vous dire qu’à la suite de son départ de la Ville de Saint-Jérôme, ç’a pris deux jours et il a été engagé à Saint-Eustache. Ça fait partie des réparations à faire à Saint-Jérôme. »
Le maire Bourcier explique que ce congédiement n’était pas justifié selon lui. « Il y a eu 24 changements de directeurs et de chefs de division en l’espace de trois ans à Saint-Jérôme. Ça s’est passé sous le règne de Stéphane Maher. Vous savez que Stéphane Maher a été inculpé des plus graves accusations pour un maire dans l’histoire du Québec par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ)? », ajoute Marc Bourcier.
« Des réputations brisées »
Il ajoute qu’il s’est passé des choses à Saint-Jérôme qui ont brisé des réputations, qui ont blessé des gens. « Loin de moi l’idée de parler du cas de M. Boudreault, mais je parle des 24 directeurs ou chefs de service. Il y en a qui sont partis pour des raisons de retraite, mais il y en a beaucoup qui sont partis avec des ententes de confidentialité et je ne commenterai pas ça. »
Quand on lui demande pourquoi il n’a pas voulu ouvrir le poste pour des mises en candidature, il est catégorique.
« Non, je le connais depuis huit ans et M. Boudreault est un modèle d’intégrité, de professionnalisme de la gestion et c’est de ça que nous avons besoin à Saint-Jérôme, sans décrier tout le travail qui a été effectué auparavant. Nous avons le droit de choisir notre capitaine. C’est une décision des élus. Je crois qu’avec M. Boudreault, on aura un dirigeant qui s’inscrit sous le signe de la stabilité. On en a grandement besoin après sept ans de difficultés, surtout les quatre dernières années où Saint-Jérôme a été sur la sellette pour les mauvaises raisons. Les réparations sont débutées et elles vont continuer avec l’engagement de M. Boudreault qui est une excellente nouvelle. »
Fernand Boudreault prend ainsi le relais de Renald Gravel qui assumait l’intérim depuis juillet dernier, après le départ à la retraite d’Yvan Patenaude. On sait que ce dernier continuait d’agir comme conseiller stratégique à la direction.
Du côté du syndicat, on préfère ne pas commenter. Mike Longpré est président du syndicat des cols bleus à la Ville de Saint-Jérôme (SCFP 308) : « Il y a un côté politique à cette histoire qui comporte des avis de confidentialité. On ne sait pas ce qui s’est passé. On ne commentera pas l’arrivée de notre futur patron. Moi, je défends les droits des travailleurs. C’est mon mandat. De la politique, on n’en fait pas! »
L’ex-mairesse s’inquiète de la situation
Janice Bélair-Rolland n’a pas perdu de temps pour nous contacter lorsqu’elle a appris la nomination de M. Fernand Boudreault.
« Il fut une époque où le nouveau maire plaçait ses amis dans des postes stratégiques à la Ville. Aujourd’hui il doit exister une saine distance entre le politique et l’administration. Cette façon de faire, sans affichage, sans entrevue, est extrêmement questionnable et inquiétante », a-t-elle souligné.
Pour Mme Bélair-Rolland, la direction des Ressources humaines pouvait entamer ce processus et le contrat de monsieur Gravel permettait largement d’entreprendre celui-ci. « Le candidat en question n’a jamais occupé un poste de directeur général, ni même un poste de directeur général adjoint. Pour moi, il n’a pas les qualifications requises. De plus, la question doit être posée. Dans quelle circonstance le candidat a-t-il quitté la Ville il y a quelques années? Ce n’est pas un poste d’adjoint politique qui est à la discrétion du conseil municipal. »
2 commentaires
Je crois que les clauses de confidentialité sont utilisées dans ce cas-ci d’une façon abusive et qui servent à protéger entre eux tout le gratin municipal antérieur et actuel et futur et garde les citoyens dans l’ignorance. Ça me semble anti-démocratique et ça manque de transparence. Je me demande quelles peuvent bien être les raisons invoquées pour justifier un tel silence. Alors, la vie continue ainsi, malheureusement, dans ce merveilleux monde de la politique. Plus ça change, plus c’est pareil comme on entend souvent dire. Mais encore là, je ne suis qu’une simple citoyenne qui espère qu’un jour, les intérêts des citoyens reviendront à l’ordre du jour et qui ramèront alors ceux-ci à voter en sachant alors que les élus méritent notre confiance.
pas d accort avec cette nomination . c pas l homme mais la façon donc il a été mit an place assez bizarre comme transparences . plus sa change plus c pareille . ce sont eux même d avenir qui déchirai leur chemise a propos de garethy espérons que je me trompe