(Photo : Courtoisie)

Technologie unique au monde : Une forêt pour se recueillir à Sainte-Sophie

Par France Poirier

En faisant l’acquisition de l’ancien terrain de golf New Glasgow en décembre 2019, Guillaume Marcoux et Ritchie Deraiche ont développé une portion immobilière. Par ailleurs, ils souhaitaient conserver la majorité de l’espace pour créer une forêt. C’est ainsi qu’est née La Forêt de la Seconde Vie, une alternative écologique et numérique aux cimetières conventionnels.

« Nous sommes des développeurs, mais nous avons une conscience écologique dans tous nos projets. À Sainte-Sophie, le terrain était tellement beau qu’on ne se voyait pas faire un projet résidentiel standard. On a discuté et on est arrivé à un concept de cimetière. On a donné le mandat à des ingénieurs forestiers parce qu’on voulait que ce soit des arbres. Nous sommes le seul cimetière qui est axé 100 % sur la création et la préservation de nouvelle forêt. Nous avons acquis une servitude de protection forestière qui est enregistrée. Ce qui signifie qu’à perpétuité la forêt va être protégée et il n’y aura jamais rien d’autres sur ce terrain. Dans les cimetières standards, perpétuité représente 99 ans maximum. Nous on ne voulait pas ça. On voulait que la forêt soit protégée », nous explique Ritchie Deraiche.

Ainsi, dans la Forêt de la Seconde Vie, on pourra enterrer les cendres d’un proche pour ensuite planter, par-dessus, un arbre de l’essence de son choix.

La Forêt de la seconde Vie pourra accueillir 7 000 arbres.

Une belle forêt diversifiée

On a fait une étude de marché. Plusieurs personnes souhaitaient être un arbre et ça se fait ailleurs. Ce qui nous différencie est la grandeur de nos concessions. Ici, on ne plantera pas plus de 7 000 arbres pour maintenir une croissance de qualité. Il y a différentes zones qui ont été pensées et axées selon la foresterie. Nous avons un permis de producteurs forestiers. Nous avons fait un plan d’aménagement forestier pour maximiser la croissance. Selon les ingénieurs ce sera l’une des plus belles forêts du Québec à cause de sa diversité d’essences d’arbres.

Technologie interactive

Lorsqu’ils arrivent sur le site, à l’aide de l’application mobile, les gens recherchent le nom du défunt et, un peu comme avec Google Maps, l’application va vous conduire sur le meilleur chemin dans la forêt pour aller au pied de l’arbre de la personne. « Nous n’avons aucune indication ou pierre tombale. On arrive au pied de l’arbre et un coffre virtuel s’ouvre. On retrouve des photos, des vidéos, des témoignages, etc.

On retrouve trois kilomètres de sentiers dans la Forêt de la Seconde Vie. Les familles peuvent venir en profiter. Elles peuvent venir faire un pique-nique tout en rendant visite à leur être cher.

Des fondateurs engagés pour les générations futures

Pour le cofondateur Guillaume Marcoux, un passionné d’immobilier, de l’aménagement urbain et du développement des territoires, l’aspect de mise en valeur et de conservation des attraits naturels a toujours été au cœur de ses préoccupations : « La Forêt de la Seconde Vie constitue un legs générationnel inestimable. En tant que pères de jeunes enfants, c’est une façon unique pour nous de protéger et de créer des forêts. »

« Nous estimons que l’enracinement de 7 000 arbres va permettre de capter annuellement près de 175 tonnes de carbone, grâce au reboisement de notre premier site de Sainte-Sophie. Par ailleurs, notre objectif était de créer un environnement naturel, épuré et paisible, propice au recueillement et à la commémoration de l’être cher, dans le respect de son geste écologique. C’est pourquoi nous avons choisi de créer une application mobile immersive unique au monde, pour qu’il n’y ait aucune identification physique aux pieds des arbres », ajoute son partenaire Ritchie Deraiche.

Pour plus de détails, consultez le site internet de la Forêt de la Seconde Vie.

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