(Photo : Cendrine Mathews)

Semer et partager

Par France Poirier

On le sait, le printemps dernier avec l’arrivée de la pandémie et le confinement, les gens ont cherché des activités autour de la maison.

Plusieurs familles ont pris conscience de l’achat local, de l’autosuffisance et des activités familiales que l’on peut faire chez soi comme le jardinage. C’est devenu tellement populaire, qu’il était même difficile de trouver des semences. Les jardiniers en herbe se sont rués dans les pépinières pour organiser leur terrain et surtout découvrir le plaisir du jardinage. Et la tendance semble se poursuivre cette année si on se fit aux spécialistes.

Cendrine Mathews jardine depuis longtemps. Elle trouvait difficile lorsqu’elle faisait ses semis de devoir en jeter. Elle a donc décidé de créer une page Facebook afin de partager avec d’autres jardiniers. Ainsi, en décembre 2019, elle créait la page Jardin gratuit. Aujourd’hui, elle compte plus de 12 000 membres.

De beaux échanges

La page Jardin gratuit permet de faire des échanges de semences ou de semis lorsque l’on cherche des variétés rares ou qui ne sont plus disponibles. Comme les membres viennent de toutes les régions du Québec, il est possible d’échanger par la poste en payant l’affranchissement de l’envoi d’un donateur. Si la personne est de la même ville, il est possible de faire un échange en mains propres (selon les règles sanitaires en vigueur). L’administratrice de la page s’assure de classer les publications par rubrique pour que chacun s’y retrouve sans être envahi par de nombreuses publications qui les intéressent moins.

Cette passionnée du jardinage souhaite voir augmenter le nombre de membres et que le groupe devienne même pancanadien. Cela permettrait que le groupe dépasse les frontières du Québec. « Lorsqu’on commande des semences, on en reçoit toujours trop. C’est tellement plus plaisant de les donner. Plus il y a de membres, plus nombreux sont les échanges », se réjouit-elle.

Trucs pour tous

Tout le monde peut se débrouiller en jardinage avec des moyens de base. Par contre, si on veut développer des moyens plus sophistiqués, tout est possible. On peut facilement partir une semence à l’intérieur avec de la lumière et de la chaleur. « Lorsqu’on commence à semer à l’intérieur, on tente le plus possible de reproduire les conditions climatiques extérieures. Si ce n’est pas possible, on peut s’en sortir sans aucun équipement. Par exemple, en récupérant des plats de fraises en plastique achetés à l’épicerie ou en plaçant le semis sous une lampe dans la cuisine, pour la lumière », nous explique Cendrine Mathews.

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