Les organismes communautaires restent positifs malgré les difficultés
La deuxième partie du sondage du Conseil Régional de Développement Social des Laurentides (CRDSL) sur les impacts de la pandémie sur les organismes communautaires révèle encore des difficultés de recrutement et de financement. Malgré tout, les organismes tirent tout de même des conséquences positives de la pandémie.
Recrutement
Le rapport démontre que 70,7% des organismes vivent encore des difficultés de recrutement des bénévoles. C’est un des enjeux les plus préoccupants pour les organismes, selon 49,3% des répondants. La pandémie a augmenté la fatigue et les signes d’anxiété chez plusieurs travailleurs du milieu. « Les employés quittent le communautaire pour des emplois mieux rémunérés, notamment ceux de la fonction publique. Le recrutement et la rétention doivent impérativement être soutenus par la révision essentielle de la rémunération globale », peut-on lire dans le rapport.
Pour s’adapter, plusieurs organismes ont dû revoir la manière dont ils offraient leur service. Différentes stratégies ont été utilisées, comme la priorisation de certains services, la recherche de fonds publics ou de subventions et la réduction des activités.
Apprentissages
La pandémie a toutefois eu quelques conséquences positives pour les organismes communautaires. 70% des répondants ont développé un travail de concertation avec les autres organismes cette année. « Le contexte sanitaire a mis en perspective divers aspects tels que la contribution sociétale du communautaire, l’entraide et l’échange des bonnes pratiques dans un contexte exceptionnel. Tous tentent d’en tirer leçon. »
Des enjeux qui restent
Comme lors du dernier sondage, le financement est toujours dans les principales préoccupations. Plusieurs organismes n’arrivent pas à répondre aux besoins de leur clientèle puisqu’ils n’ont pas assez de ressources financières, matérielles ou professionnelles. Les levées de fonds et les activités de financement ne pouvant pas avoir lieu comme à l’habitude, il est plus difficile pour les organismes de financer leurs services.
La santé mentale des personnes qui utilisent les services des organismes s’est détériorée depuis cet automne, affirment 76% des organismes. C’est une préoccupation qui affecte autant la clientèle que les employés des organismes.