Le réemploi à l’avant-plan : Écocentre de Saint-Jérôme
Par Rédaction
Situé au 220, boulevard Maisonneuve, le nouvel écocentre de Saint-Jérôme, inauguré en 2021, est invitant. Autant pour le dépôt de matières (26 postes de dépôt sur le site) que pour l’achat d’objets à la boutique de réemploi, tout a été pensé pour la satisfaction de l’expérience de visite : facilité d’accès, ouverture pendant quatre saisons, installations modernes, accueil chaleureux et attentionné.
La boutique de réemploi des matières résiduelles surprend par son architecture épurée de style industriel moderne, sa fenestration abondante et son vaste espace à aire ouverte aménagé en thématiques. Été comme hiver, on y achète à bon prix des objets en bon état de réutilisation, soit pour rénover, réparer, décorer, cuisiner, jardiner, bouger ou relaxer. D’une visite à l’autre, l’expérience se renouvelle au fil des arrivages quotidiens de marchandise.
Le personnel effectue le tri minutieux des matières. Selon leur état et leur nature, les objets serviront au réemploi (boutique), au recyclage ou à la valorisation énergétique (bois non réutilisable). Plus de 85 % des matières reçues sont ainsi récupérées, générant peu de déchets ultimes.
Une tendance qui prend du galon
Créés en 2005, les écocentres de la MRC de La Rivière du Nord (Prévost, Saint- Hippolyte, Saint-Jérôme et Sainte- Sophie) ont été les pionniers du réemploi, dans la région des Laurentides. Avec une inflation élevée, les difficultés d’approvisionnement et une conscience écologique plus aiguisée des consommateurs, l’achat de seconde main prend du galon. Cette pratique s’inscrit également dans une logique d’économie circulaire, car les produits sont utilisés plus longtemps avant d’être recyclés ou transformés. Préserver les ressources premières, tout en réalisant des économies substantielles, voilà une façon intelligente de consommer.
La collaboration avec les organismes communautaires
« Nous collaborons entre autres avec la Ressourcerie Éclipse, le COFFRET, l’organisme d’intégration des personnes immigrantes dans la région, ainsi qu’avec Le Book Humanitaire. Plusieurs de nos objets sont également utilisés par des artistes et des designers d’ici. Les organismes communautaires sont importants et nous voulons les encourager dans leurs efforts de réemploi des matières et de réduction des déchets », précise Pierre Bruyère, le nouveau directeur général des écocentres de la MRC.