La grande mission du Book Humanitaire

Par Rédaction

Derrière cette maison discrète bien connue de Saint-Jérôme, circulent quotidiennement des personnes dans le besoin et tous les bénévoles dévoués à la cause des démunis. À leur tête, une femme-orchestre, Rachel Lapierre, présidente du Book Humanitaire pour coordonner toute cette action de bien-être. Portrait d’une femme de grande humanité.

Il est presque impossible de comprendre l’énergie existant au coeur du Book Humanitaire, organisme de partage et d’entraide, sans y avoir mis les pieds ou avoir parlé avec les bénévoles qui s’y activent. Ceux-ci accueillent sans jugement, remplissent le « Frigo libreservice », organisent une collecte de fonds, distribuent des vêtements pour la Nuit des sans-abri en octobre et participent à quantité d’actions qui en font une véritable ruche d’activités humaines. Le Book Humanitaire (« Book ta bonne action ! »), précise Rachel Lapierre en souriant, aura bientôt 10 ans et répond à des services d’urgence, des situations d’itinérance non comblées dans la région, notamment pour des sans-logement, des aînés et des familles dans le besoin.

Chaque jour apporte, en dépit des grands besoins ressentis, sa générosité et son miracle. Dans les Laurentides, de Lachute à Mont-Laurier, Le Book s’occupe des personnes démunies, des immigrants et de tous ces cas limites reçus des écoles ou du CLSC. Ancienne infirmière et coopérante à l’étranger, Rachel Lapierre est au coeur de toutes les interventions qui nécessitent de l’aide.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Le Book, c’est 500 plats par jour pour des familles et des sans-logis; c’est aussi 450 repas pour aînés par semaine tous les jeudis. En 2021 seulement, dans les Laurentides, plus de 450 000 actions directes ont été orchestrées et gérées par son équipe de bénévoles.

Les dons recueillis sont redistribués à 100 % (don intégral) à la communauté, précise la présidente et fondatrice, pour des besoins urgents physiques ou de santé mentale, à un centre de thérapie et à des organismes locaux comme la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Rachel a, au fil du temps, réussi à créer une relation de confiance avec ses donateurs qui sont de tout ordre, que ce soit pour le don de vêtements, de chaussures, de nourriture ou d’équipement requis pour le bon fonctionnement de l’organisme. Ainsi faut-il savoir par exemple que la Fondation IRONMAN (associée au triathlon se déroulant à Mont-Tremblant) règle à elle seule les frais administratifs du Book.

Également sur les réseaux sociaux, pas moins de 50 000 personnes suivent et appuient les activités et le développement du Book. Pour tous ceux qui connaissent bien l’organisme, c’est un véritable « facebook » du coeur.

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