De la terre à l’assiette, enseigné aux tout-petits
Par France Poirier
Le Centre de la Petite Enfance l’Arche de Pierrot de Saint- Hippolyte inaugurait son jardin sur le toit, le 2 juin dernier. Ce projet se veut une façon de rendre accessibles les notions de jardinage aux tout-petits.
La directrice, madame Céline Beauchamp, était très fière de nous expliquer comment le projet était né. « Ça fait partie de nos valeurs, une saine alimentation, l’environnement, et nous cherchions une façon de partager avec les enfants et les éducatrices. Le jardin transmet des valeurs éducatives, pédagogiques et environnementales », expliquait la directrice.
C’est dans le cadre du développement de saines habitudes de vie que le projet s’est développé. Afin d’impliquer directement les enfants à travers des notions de la terre à l’assiette, le conseil d’administration du CPE a demandé l’aide de Stéphanie Vezeau, spécialiste d’aménagements « Mange-tout », afin de créer un jardin sur plancher et murs de bois. Celle-ci vient aussi donner des notions aux tout-petits. « On voulait rendre l’agriculture accessible aux tout-petits, malgré un manque d’espace vert dans les cours de jeux des enfants. Même à la campagne, on a fait aussi face à cette réalité urbaine », ajoute-t-elle.
À travers leur programme éducatif, l’équipe du CPE accompagne les enfants dans leurs découvertes des techniques de permaculture, d’agriculture paysanne et amène ceux-ci à participer à chaque phase du développement des aliments. Les enfants sèment, nourrissent, entretiennent et mangent. Le tout prend la forme de jeux, d’activités éducatives et de petites responsabilités accomplies dans le plaisir.
De la terre à l’assiette
« Notre cuisinier Shawn fait des repas extraordinaires, il fait tout maison, ses huiles d’olive, ses bouillons, etc. Les enfants l’adorent. Lorsque les enfants récolteront, ils apporteront les produits à Shawn qui les utilisera pour la cuisine. C’est du concret. Ils ont semé les graines, puis arrosé, récolté et dégusté. Ils prennent conscience que ça n’arrive pas de l’épicerie en claquant des doigts, mais voient le travail derrière chaque fraise, chaque carotte », ajoute la directrice.