De grandes ambitions : UQO/Campus de Saint-Jérôme
Par Rédaction
L’accessibilité aux études universitaires en région est le gage d’un développement régional accru.
C’est vers la fin octobre 2008 que débutait la construction d’un campus universitaire permanent à Saint-Jérôme. Quelque 14 mois plus tard, en janvier 2010, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) procédait à l’inauguration de son nouveau campus dans les Laurentides. L’UQO sait depuis longtemps que l’avenir des Laurentides passe par le renouvellement des professionnels de la région et qu’il faut aller constamment au-devant de ses besoins.
La Fondation de l’Université du Québec en Outaouais, elle, entreprend en 1987 sa mission : participer activement au développement de l’institution universitaire en mobilisant les communautés internes et externes, en appuyant les étudiantes et étudiants et en établissant des relations durables avec les diplômé.e.s. Déjà en 1988, la Fondation remettait ses premières bourses d’excellence. Depuis ce temps, les activités de la Fondation sont entièrement consacrées au soutien de la communauté étudiante et au rayonnement de la région. Depuis sa création en 1987, la Fondation a injecté plus de 14 millions de dollars dans le développement de l’institution, bourses versées incluses.
L’UQO assure son rôle de transmission, de création et de diffusion du savoir dans les Laurentides; près du tiers de ses 7 500 étudiants fréquente le Campus de Saint-Jérôme.
Une campagne majeure
En janvier 2020 est lancée la campagne majeure de financement étalée sur cinq ans, car, plus que jamais, la Fondation réaffirme sa volonté d’appuyer financièrement sa clientèle. André Larocque, directeur général de la Fondation, confirme qu’il s’agit de la plus importante campagne de l’histoire de la Fondation, avec un objectif de 15 millions de dollars et la contribution de plusieurs partenaires dont les Caisses Desjardins et la RBC. Elle a d’ailleurs amorcé la Phase II de cette campagne qui sera précisément consacrée au Campus de Saint-Jérôme et à son enracinement dans la région.
C’est avec fierté et enthousiasme que la Fondation de l’UQO annonce avoir pris un virage écologique en modifiant sa politique pour transférer graduellement ses placements dans des fonds ESG (enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance). Ce virage significatif fait suite à l’adoption, par le CA de la Fondation, d’une résolution soumise par son comité des finances, qui a multiplié les discussions au cours des derniers mois avec des experts en investissements durables ainsi que ses gestionnaires de fonds. Cette approche s’inscrit dans le cadre de la Politique de développement durable de l’UQO. « Les donateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité éthique des placements qui sont faits par les fondations et l’annonce d’aujourd’hui répond assurément à leurs attentes », précise André Larocque.
Ce dernier est fier des réalisations de la Fondation, qui cherche au-delà de ses remises de bourses à créer un sentiment d’appartenance chez ses diplômés. Elle s’occupe même d’eux quelques années après leurs études afin de garder un lien et d’assurer une collaboration et une continuité. Dans cette foulée, la Fondation les soutient également avec un suivi de leur carrière. Dans certains programmes ciblés du 1er cycle et des cycles supérieurs, l’UQO offre à ses étudiants la possibilité d’effectuer des stages rémunérés en milieu de travail. Ce complément de formation leur permet d’acquérir une expérience directement liée à leur domaine d’études et de pratiquer le savoir théorique acquis en classe.
Azimut
La Fondation appuie également la plateforme Azimut, une méthode de formation qui prépare les étudiants à exercer graduellement l’activité professionnelle à laquelle ils se destinent. Grâce à des stages réalisés en alternance avec les trimestres d’études, il favorise grandement leur intégration sur le marché du travail.
Ce parcours leur permet de vivre des stages rémunérés d’une durée minimale de 12 semaines à temps complet dans des programmes précis tels les baccalauréats en administration, en relations industrielles et ressources humaines et en informatique, le DESS en comptabilité professionnelle et la maîtrise en gestion de projet. À la fin de leur stage, les étudiants auront accumulé de l’expérience professionnelle qui facilitera leur entrée sur le marché du travail.