(Photo : Courtoisie)
Le nouveau président Henri Prévost est entouré de Suzanne Marcotte (2e vice-présidente) et Line Renaud (secrétaire). À l’arrière, les autres administrateurs Gaétan Demers, Mario Fallu (trésorier), Marc Loiselle (1er vice-président), Monique Dupont et Louis Parent.

Société d’histoire de la Rivière-du-Nord : Le mouvement d’appui aux services d’archives a porté fruits

Par Journal-le-nord

Le 5 avril 2018, la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord (SHRN) lançait le manifeste Ensemble, assurons le futur de notre passé, réclamant le financement adéquat des services d’archives privées agréés et leur reconnaissance en tant qu’institutions indispensables à la préservation de notre histoire et de notre culture.

Un an plus tard, force est de constater que cette initiative, qui a eu un retentissement à l’échelle du Québec, a donné des résultats tangibles. Elle a d’abord sensibilisé la population à l’importance de conserver et de mettre en valeur les archives, comme le démontrent les nombreux témoignages d’appui au manifeste et les 2 400 signatures récoltées jusqu’à présent sur la pétition qui l’accompagne. Le soutien initial de l’auteur de la série télévisée Les pays d’en haut, Gilles Desjardins, ainsi que de ses comédiens-vedettes Antoine Bertrand et Vincent Leclerc, aura contribué à cette prise de conscience.

Soutien financier amélioré

D’autre part, le gouvernement du Québec a sensiblement amélioré l’appui financier aux services d’archives privés agréés (SAPA). Peu après le lancement du manifeste, Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ) annonçait que les programmes de financement des SAPA étaient bonifiés de 420 000 $ pour les deux prochaines années par le ministère de la Culture et des Communications. Dans la foulée de la révision du programme d’agrément de BAnQ, la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord s’est d’ailleurs vu accorder un financement de base pour la première fois, quatre ans après avoir obtenu le statut de service d’archives privées agréé.

Le budget récemment déposé par le nouveau gouvernement réservait également une heureuse nouvelle pour les SAPA. Une somme significative et, surtout, récurrente a en effet été ajoutée aux programmes de soutien financier. Cela pourrait contribuer à sécuriser un peu plus l’avenir des services d’archives, notamment ceux qui, dans le cadre du nouveau processus d’agrément, n’ont obtenu aucun financement cette année.

Faire plus pour assurer la pérennité

Malgré ces encourageantes avancées, le mouvement Ensemble, assurons le futur de notre passé demeure plus que jamais pertinent, car la pérennité des services d’archives privées agréés est encore loin d’être assurée.

Lors de la mise en place du programme de soutien de BAnQ en 1990, le financement accordé à un SAPA pouvait s’élever à 30 000 $ ; près de 30 ans plus tard, en 2019, ce soutien maximum est inférieur à 40 000 $… Une nouvelle bonification s’impose donc pour répondre aux besoins réels de ces organismes culturels, qui doivent notamment compter sur des archivistes professionnels et être accessibles au public au moins 25 heures par semaine.

Le caucus, présidé par le député de Saint-Jérôme, monsieur Youri Chassin, a porté une oreille attentive aux demandes des membres de la Société d’histoire et ceux-ci souhaitent maintenant que cet intérêt se traduise par d’autres gestes concrets qui permettront aux services d’archives privées agréés de jouer leur rôle pleinement… et pour longtemps.

1 commentaire

  1. Toutes mes félicitations à l’équipe de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord pour leur persévérance.

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