(Photo : Courtoisie Michel Giroux)
Le sculpteur Michel Giroux.

Ses sculptures vandalisées, l’artiste se remet au travail

Par France Poirier

Le sculpteur Michel Giroux compte huit oeuvres sur le sentier des arts au Parc régional de la Rivière-du-Nord. Quatre d’entre elles ont été vandalisées dans la nuit du 2 au 3 août.

L’artiste Michel Giroux évalue les dommages à 30 000$. Il a récupéré les sculptures afin d’effectuer les réparations pour certaines et les refaire pour d’autres. La première oeuvre que l’on peut apercevoir à l’entrée du sentier est La liseuse, qui a complètement été détruite par les vandales. « C’était très choquant de constater les dégâts. Ces sculptures font partie des attraits du sentier. De plus, comme ce sont des oeuvres d’art, ce n’est pas assurable ou ça serait très coûteux. Par ailleurs, l’artiste Michel Giroux, va nous les réparer à moindre coût, ce qui est très généreux de sa part », explique la directrice du Parc régional, Marie-Ève Gauthier.

L’artiste, qui a déjà subi d’autres actes de vandalisme au Parc, soutient rester zen dans la situation même si c’est un irritant. « J’imagine que tout ce gâchis est le résultat d’un party de fin de soirée. J’aimerais que si le ou les coupables sont retrouvés, qu’ils viennent dans mon atelier pour voir tout le temps que je mets sur une oeuvre », explique Michel Giroux.

La liseuse tel qu’elle était avant d’être vandalisée.

Notre histoire

« Ce sont des oeuvres patrimoniales qui parlent de notre histoire, l’histoire de la région. Elles ont toutes un lien avec notre passé. Réaliser une sculpture comme celles que l’on retrouve au parc est un travail de plus de six semaines en y travaillant tous les jours. Chacune des pièces est sculptée pour qu’elles s’emboîtent », explique Michel Giroux.

L’artiste travaille avec du bois de rivage. Il a choisi celui-ci parce qu’il se marie bien avec la nature et ajoute de la beauté à celle-ci. Michel Giroux a travaillé toute sa vie comme infirmier tout en pratiquant son art. À l’âge de 47 ans, il a décidé de se consacrer à la sculpture avec l’appui de sa conjointe. Il y a 8 ans de cela et il n’a aucun regret et peut vivre de son art. « D’aussi loin que je me souvienne, même au primaire, je sculptais tout ce que je pouvais, c’était une passion. » Outre le Parc régional de la Rivière-du-Nord, on retrouve de ses oeuvres au Jardin de François à Saint- Sauveur, en Gaspésie, à Vancouver et aux États-Unis.

Ce qui restait de La liseuse.

1 commentaire

  1. Quels dommages!! Ca m’attriste beaucoup. Oui j’ai vu cette magnifique oeuvre « La liseuse » …ce fût un beau coup de coeur.
    Bravo à l’artiste et courages!!💝

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