Salut Jean-Patrice !

Par Journal-le-nord

Jean-Patrice Desjardins

1970 – 2019

La communauté journalistique est en deuil. L’un de ses brillants membres nous a quittés. Un grand journaliste, mais aussi un grand humaniste et philosophe. Jean-Patrice Desjardins qui a œuvré comme journaliste tant au Journal le Nord qu’au Journal Accès est décédé des suites d’un cancer, maladie qui a commencé son œuvre en 2011, à l’aube de sa quarantaine.

Sa présence parmi nous n’a pas été aussi longue qu’on aurait souhaité. Tout juste 48 ans, c’est jeune pour tirer sa révérence, mais il aura laissé une empreinte que tous ceux et celles qui l’ont aimé, connu ou côtoyé n’oublieront jamais.

Bien qu’il ait eu des moments d’accalmie, la maladie a finalement pris le dessus. Homme de peu de mots, mais combien réfléchi, il a su au cours du dernier mois de sa vie s’entourer des gens qu’il aimait pour « célébrer la vie », comme il l’avait si bien énoncé dans son message du 9 juin sur Facebook. Il annonçait qu’il se préparait pour le grand départ. Cela témoigne de sa grande générosité et de son amour des gens.

Au cours du dernier mois, ses proches et amis ont pu le suivre sur Facebook et lui manifester leur affection. Il a ainsi permis à tous ceux et celles qui le désiraient de lui témoigner, de son vivant, de vibrants hommages, des marques d’affection et de réconfort par une visite, un appel ou un message.

Jean-Patrice était un passionné de musique, un amateur de sports, mais surtout un grand passionné des gens. Cette passion, on la ressentait dans ses textes au fil des nombreuses rencontres qu’il a faites durant sa carrière journalistique.

Jean-Patrice, on ne t’oubliera jamais !

Nos sincères sympathies à ses enfants Tanaïs, Alexi et Loïc, à leur mère Magalie Jutras ainsi qu’à toute sa famille et ses nombreux amis.
La direction et l’équipe du Journal le Nord et du Journal Accès.

« On dirait que mon corps me laisse tomber, alors que j’ai encore toute ma tête. Je ne peux que penser à cette vieille théorie de la séparation du corps et de l’âme, apparue au temps de Platon. Et à ce bougre de Socrate qui réfléchissait sur cette dualité sur son lit de mort avant de s’empoisonner. J’ai beaucoup de temps pour penser ces jours-ci et je me demande si c’est la fin pour moi ? Comment ça va se passer ? Vous voyez le genre de questions… Alors je propose une tout autre approche.

Pourquoi ne pas célébrer la vie à la place de s’enterrer dans le pathos ? Je suggère que vous multipliez les occasions de se voir, de m’inviter. Vous avez un studio fraîchement rénové et vous aimeriez me le faire visiter ? Vous voulez aller boire une bièresur une terrasse ? Vous aimeriez venir essayer mes guitares ? Vous aimeriez venir me porter à manger ? J’espère donc que j’aurai l’occasion de vous croiser dans les prochaines semaines ! »

– Jean-Patrice Desjardins, 9 juin 2019

1 commentaire

  1. C’est pour moi une grande tristesse de voir disparaître cet homme si tôt de la face de la planète. Il aura été à mon égard un mentor, une inspiration, celui qui m’a accordé ma première chance pour le Journal Ski-se-Dit au tournant du millénaire en tant que chroniqueur musical (et même reporteur, avec un article à la une, une opportunité inouïe pour un débutant !). Jean-Patrice m’a donné la piqûre pour ce métier et m’aura permis de croire en mes capacités. J’ai une gratitude infinie envers lui et jamais je ne l’oublierai… Je vais tout mettre en œuvre afin de faire honneur à la mémoire de cet être exceptionnel ! Désormais, le 4 juillet n’aura plus jamais tout à fait la même connotation. Allez va, défonce l’horizon !

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