Chantal Fontaine : porte-parole de l’édition 2024 du Salon des aînés
Par France Poirier
Chantal Fontaine sera la porte-parole du du Salon des aînés 2024 qui aura lieu le 7 septembre prochain. Elle y sera aux côtés de Béatrice Picard, marraine de l’événement depuis maintenant quatre ans. Entrevue avec la comédienne Chantal Fontaine.
On vous a approchée pour le Salon des aînés afin de devenir porte-parole. Comment c’est arrivé ?
C’est Guillaume Nadon, coordinateur du salon, qui m’a approchée. Il s’agit d’une première implication pour moi à cet événement. C’est venu me parler parce que je suis vraiment entre deux générations. Je vis dans une maison bigénérationnelle avec ma fille et ses filles. Puis, je suis proche aidante pour ma tante de 90 ans. Je trouvais qu’il y avait quelque chose d’intéressant dans mon parcours. D’un côté, j’aide ma tante et de l’autre j’aide ma fille.
À l’aube de mes 60 ans, il y a quelque chose à dire à ce sujet. Alors que dans notre génération, on est un peu en sandwich entre deux générations. C’est ce dont je vais parler dans ma conférence lors du Salon des aînés.
Est-ce que vous connaissiez l’événement ?
J’en avais entendu parler et quand je suis allée voir, j’ai vu que c’était franchement bien monté comme salon ! De plus, il y a Béatrice Picard qui en est la marraine. Béatrice a joué ma grand-mère dans la quotidienne Virginie pendant plus d’une décennie. C’est un ensemble de circonstances qui m’a incité à accepter. De plus, j’ai ma maison de campagne dans les Laurentides, que j’habiterai dans un avenir pas trop loin. C’est un peu tout ça qui m’a poussé à embarquer dans cette aventure !
Pourquoi aviez-vous le goût de vous impliquer ?
Ça suscite des réflexions sur comment j’ai envie de vivre mon quatrième âge. On aide des personnes plus âgées. On voit leurs difficultés. Puis, on sait ce qu’on voudrait et ce qu’on ne voudrait pas pour nous-mêmes. Avec ma situation de proche aidance, je crois que j’ai des choses à dire.
Pour vous, cette conférence devient un peu comme une réflexion collective?
Tout à fait ! Il y a maintenant tellement de modèles de cohabitation qui s’inventent et se repensent. Et avec le manque de logements, on est à l’aube d’une nouvelle ère. On repense à la famille et à la place des aînés. Il y a la réalité dans laquelle on vit aujourd’hui et il y a celle à laquelle on se prépare.
Quelle est l’importance des aînés dans notre société selon vous ?
Ma tante a 90 ans, c’est ma deuxième maman. Les aînés représentent des souvenirs, un legs, la passation d’une époque, une mémoire de famille. Même si elle est diminuée physiquement, elle est encore très moderne dans sa tête, dans sa pensée et beaucoup plus ouverte sur la société que bien des jeunes. Pour moi, il n’est pas question de la « parker » comme on dit.
Quand je vais la voir, c’est toujours avec plaisir ! Ma mère a été très malade quand j’étais jeune et ma tante et son mari m’ont gardée pendant un an. Ils n’ont pas eu d’enfants et on est toujours restés très proches. C’est à mon tour de lui rendre ce qu’elle a fait pour moi !
Chantal Fontaine sera présente au Salon des aînés le 7 septembre prochain et sa conférence portera sur le bénévolat et l’entraide intergénérationnelle.
Également présente aux côtés de Chantal Fontaine et Béatrice Picard, Chantal Lamarre sera aux commandes de la soirée médias et réseautage, présentée le 20 juin. Cette soirée donnera le coup d’envoi à l’édition 2024 du Salon.