Saint-Jérôme propose d’améliorer ses processus d’achats de biens et services

Par Lpbw

Dès que M. Roger Desbois a mentionné le nom du directeur général adjoint par intérim et directeur du Service de l’ingénierie, M. Érick Frigon, lors de son témoignage à la commission Charbonneau, le maire de Saint-Jérôme a demandé au directeur général de procéder à une enquête interne.

L’examen de la situation a permis d’établir que le travail de M. Frigon ne présente aucune irrégularité, ce dont le conseil municipal a été informé à l’occasion d’une réunion plénière le 23 mai. La majorité du conseil a réitéré sa confiance en M. Frigon.

Trois dispositions inédites

Le monde municipal est encadré par de nombreuses lois qui assurent l’intégrité en soi, mais cela ne suffit pas, comme on l’a vu. L’apparence de l’intégrité et son évidence s’avèrent aussi importantes.

Il faut donc donner encore plus de transparence aux processus d’attribution de contrats que ce que la loi prévoit. À cet effet, l’administration municipale a proposé au conseil trois dispositions inédites :

• Tous les achats de biens et services de 25 000 $ et plus seront soumis à un processus public d’appels d’offres.

• Tous les achats de services professionnels de moins de 25 000 $ feront aussi l’objet d’un processus public d’appels d’offres.

• Dans le cadre de la politique de gestion contractuelle pour l’achat de services professionnels, le comité de sélection sera composé comme suit : un employé municipal expert dans le domaine concerné et un policier y siègeront, un employé du greffe agira comme secrétaire; et une demande sera adressée à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour que le quatrième siège soit occupé par un journaliste.

Le conseil prendra ces propositions en délibéré. Il a été informé que des mesures transitoires ont été mises en application dès le 9 mai et qu’elles seront maintenues jusqu’à ce que le conseil annonce sa décision.

La direction générale a émis une directive pour exclure des processus d’invitation gré à gré toutes les entreprises accusées par l’UPAC.

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