Saint-Hippolyte : Sensibilisation aux vols d’embarcations nautiques sur remorques
Par Luc Robert
La Sûreté du Québec désire sensibiliser la population aux vols d’embarcations nautiques et de matériaux se retrouvant à l’intérieur de celles-ci. Pas moins de deux pontons ont été volés pendant la même semaine dans le stationnement de leur propriétaire au lac Connelly.
Les autorités invitent les plaisanciers à se doter de barrures sur la main de leur attache-remorque, afin de limiter et d’empêcher les bandits à subtiliser leur bien. Une des plus difficiles à briser demeure le modèle Amplock.
Le verrouillage d’attelage, le burinage des embarcations et l’installation d’un système de repérage peuvent aussi aider à contrer la racaille.
« Deux vols de pontons de suite ont été signalés, et hors de l’eau de surcoît. On pense que du repérage a été fait à l’avance. Ça ne veut pas dire que Saint-Hippolyte est moins sécuritaire qu’ailleurs. La saison chaude a vite commencé et les malfaiteurs ont suivi la tendance. Utilisez une mitaine (sic) sur votre attelage (qui recouvre la boule de raccord), une barrure sur vos roues de remorque, pour dissuader les bandits », a suggéré M. Michel Martin, directeur du Service de la sécurité communautaire de Saint-Hippolyte.
Prévention
Les policiers et la Ville invitent la population à faire preuve de vigilance. Le vol d’objets laissés à l’intérieur des embarcations amarrées au quai la nuit ou dans un stationnement, peut survenir à tout moment. La SQ recommande d’enchaîner l’embarcation à un objet fixe; à utiliser un cadenas à l’épreuve des coupe-boulons; à garer l’embarcation dans un endroit très visible et bien éclairé; à ne laisser aucun objet de valeur à l’intérieur; à porter une attention particulière aux véhicules et personnes inhabituels circulant dans le secteur et enfin à prévenir un voisin lors d’une absence prolongée.
« De nos jours, les voleurs utilisent des ratchets (clés à molettes à piles) et des mini-grinders (meules à petits disques) pour changer la main de la pôle de remorque. Et ça se fait en moins de cinq minutes. Il faut faire de la prévention », a-t-il ajouté.
Nouveau registre
S’il a été pénible par moments aux plaisanciers d’inscrire leurs embarcations au nouveau système de données de la Municipalité ce printemps, M. Martin explique que son contenu étendu d’informations prévient des vols, même sur les flots.
« On a réussi à déjouer les plans de quelques malfaiteurs, qui se présentaient à la descente du lac de l’Achigan en voulant sortir un bateau de l’eau. En ayant maintenant au dossier les noms des conducteurs assignés pour chaque embarcation, on peut enquêter celui qui se présente pour subtiliser un bateau, car son nom ne figure pas nécessairement à la nouvelle bande de données. Dans deux cas, il y avait des complices qui s’en venaient rejoindre l’homme au quai. On a pu aviser le proprio du bateau et la SQ que des inconnus voulaient embarquer leur bateau sur une remorque. »
Retour en force
Les agents de la patrouille nautique et terrestre de Saint-Hippolyte reprendront du service dès le 8 juin sur les plans d’eau de la localité.
« Nos huit patrouilleurs, les réservistes et les agents de débarcadère achèveront sous peu leur formation. Après quelques départs, nous compterons sur trois nouveaux agents parmi eux. Il restera l’assermentation à effectuer. On aura 24 personnes au total. »
« Par ailleurs, je tiens à rassurer les citoyens qui se questionnent. Nous n’irons pas sur les terrains sans raison. Pour intervenir, il y a souvent une requête à exécuter par nos officiers municipaux, par exemple une demande du service de l’environnement. On veut que tout soit le plus sécuritaire possible et légal », a-t-il terminé.