Saint-Hippolyte : Précisions du maire dans le dossier du lac Bleu
Par Luc Robert
Le maire de Saint-Hippolyte, M. Yves Dagenais, a tenu à préciser certaines allégations tenues le 13 mars dernier dans nos pages par le président de l’Association des citoyens du lac Bleu.
« Pour M. Jeannot Aucoin, qui prétend que deux études auraient été négligées dans les décisions des administrations antérieures, je dois préciser qu’aucune des deux études ne mentionnent que le développement devrait être proscrit au sud de la municipalité. Le développement [du projet] de la Colline 2 ne fait pas partie du bassin versant du lac Bleu. Donc, il est faux de prétendre que le développement aurait une incidence sur l’état de santé du lac Bleu », a-t-il avancé.
Déjà des mesures
M. Dagenais prend l’avis de sa directrice de l’Environnement.
« Mme Geneviève Simard m’a dit que l’état de vieillissement plus avancé du lac Bleu est attribuable au degré d’occupation humaine de son bassin versant et aux pratiques d’aménagement qui ne sont pas suffisamment respectueuses de la qualité des eaux de surface. On ne dit pas ici qu’il faut arrêter le développement. Ça dit qu’il y avait trop de monde dans le bassin versant du lac Bleu, ce qui constitue une source de phosphore importante et qu’il y avait trop de nutriments qui allaient dans le lac. Pour réagir à cette conclusion, nous avons resserré la réglementation sur les bandes riveraines, mis en place le programme d’inspection systématique des fosses septiques et instauré le programme de vidange de ces fosses. Nous avons également développé au cours des années une expertise pour gérer de façon plus optimale les sédiments et l’érosion sur le territoire. Tout ça, pour diminuer les apports en phosphore dans les lacs, dont le lac Bleu. »
Le premier citoyen a ajouté : « La référence à l’étude d’Abrinord de 2015 ne porte que sur le bassin versant de la rivière du Nord et le lac Bleu ne fait pas partie de ce bassin versant. Mme Simard a ajouté donc que, logiquement, si Abrinord dit qu’il est essentiel de protéger l’eau du secteur sud, il ne s’agit pas du sud de notre municipalité, qui fait partie plutôt du bassin versant de la rivière L’Assomption. »