Saint-Hippolyte : vers la création d’un OSBL pour les quais
Par Luc Robert
Le conseil municipal de Saint-Hippolyte a autorisé, le 8 avril, la signature d’une entente de principe avec un comité de travail, dans le but de créer un organisme sans but lucratif (OSBL) pour le quai situé près de la descente à bateaux du Lac de l’Achigan.
« Nous avons tenu une rencontre avec des citoyens (4) d’un sous-comité, qui devrait présenter l’idée d’un OSBL à l’APLA (Association pour la protection du lac de l’Achigan). Je pense toujours que l’idée de départ d’un quai municipal aurait été la meilleure solution envisageable, mais l’an passé, elle a été rejetée. Donc, l’alternative d’un OSBL me semble acceptable », a commenté le maire Yves Dagenais.
Suspendu pendant un an, les travaux au quai pourraient reprendre sous peu, a-t-il espéré.
« On a une entente de principe avec les ayant droits (d’utilisation). On veut que les travaux se poursuivent cet été et que l’accès au quai communautaire ait lieu dès l’automne prochain. L’OSBL pourrait gérer l’accès au quai. Il n’y a pas d’enjeux majeurs, mais la municipalité y a inclus des clauses pour se protéger », a-t-il détaillé.
L’échéancier de reprise des travaux à ce quai, qui deviendrait communautaire, dépendra maintenant de Québec.
« Les travaux se poursuivront dès que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) aura donné son feu vert. La date limite des travaux a été dépassée et nous devons attendre la prolongation d’autorisation des travaux pour procéder », a-t-il spécifié.
Inquiétudes
Toujours féru des détails des dossiers municipaux, le citoyen Alain Brunet a émis des réserves sur l’entente de principe.
« Le terrain du débarcadère municipal va être subdivisé en trois, dont deux lots seront vendus à un nouvel OSBL . Une entente de principe (…) règlera la situation des servitudes sur ce terrain, reconnaitra l’existence des quais communautaires actuels et obtiendra des quittances (sujet à acceptation des citoyens ayant des servitudes sur ce terrain). Le prix de vente des terrains et les obligations de l’OSBL n’ont pas été divulgués. Espérons que ce sera fait publiquement », a-t-il résumé.
Pour sa part, la conseillère de l’opposition, Sonia Tremblay, voit le dossier d’un autre œil.
« Dans le règlement sur les quais communautaire existant (7.4.6.2), il est spécifié a l’alinéa d) qu’un nombre maximal de 10 embarcations peuvent s’amarrer à un quai communautaire. Or, ici, on parle d’un droit acquis de 15 embarcations, mais qui passerait à 20 embarcations. Est-ce juste pour des citoyens utilisant d’autres quais communautaires, qui ne peuvent dépasser 10 embarcations ? On n’a jamais vu le document de l’entente de principe. Ça devrait être plus transparent, pour que l’on comprenne », a-t-elle suggéré.