M. Patrice Goyer, conseiller à la sécurité des incendies, à la sécurité publique.

Saint-Hippolyte: La ville s’entend avec ses pompiers

Par Luc Robert

Les pompiers de Saint-Hippolyte et la direction de la ville ont conclu un renouvellement de leur convention collective pour une période de quatre ans, soit du 29 avril 2021 au 31 décembre 2025.

L’annonce de l’entente a été rendue publique lors de la séance virtuelle régulière du conseil municipal de l’endroit, le mardi 13 juillet dernier.

« Il s’agit d’une bonne nouvelle significative. La convention était échue depuis le 31 décembre 2018. Je suis très content que les deux parties aient conclu une entente, car nous possédons des pompiers chevronnés », a souligné le maire Bruno Laroche.

Le plaisir a été partagé par le conseiller à la sécurité aux incendies, à la sécurité publique et communautaire, M. Patrice Goyer. « Nous comptons sur la présence de six à dix-huit sapeurs à la caserne. Ils sont rapides et efficaces. Les citoyens de Saint- Hippolyte sont entre de bonnes mains », a commenté celui qui est aussi pompier dans la vie de tous les jours.

Le service à la population est notamment amélioré avec l’ajout de personnel. « Aux trois pompiers sur place, nous avons ajouté un chef aux opérations en permanence, de 6h am à 18h. C’est très rassurant d’avoir un tel service d’incendie, car il agit en plus comme premier répondant dans le secteur. Cette permanence était rendue nécessaire, car nous effectuons en moyenne toujours de sept à dix interventions par mois. Les citoyens sont choyés », a poursuivi M. Laroche.

Par ailleurs, le service d’entraide avec les pompiers de la municipalité de Sainte- Adèle a été renouvelé au cours de la même assemblée.

« Il est toujours prudent d’avoir de bonnes alliances avec les services des incendies desservir et soutenir les villes environnantes dans les délais réglementaires. Notre nouvelle caserne est située en très bonne position, centrale, pour aider les environs. Saint-Jérôme, Prévost, Saint- Calixte et Sainte-Sophie font aussi partie de notre réseau d’entraide. C’est aussi très utile d’avoir Sainte-Adèle avec nous, car la Réserve Ogilvy se situe aux limites du territoire », a fait valoir M. Laroche.

Partie remise

Dans un autre ordre d’idées, les cols bleus de Saint-Hippolyte, rattachés au Local 1826 du Syndicat canadien de la fonction publiue (SCFP) ont rejeté une entente de principe conclue avec l’employeur.

« Ils nous ont fait part de leur décision lors d’une rencontre tenue avec notre directeur général, M. Mathieu Meunier, le jeudi 15 juillet dernier. On négocie pour une entente dont l’échéance nous mènerait à décembre 2024. Il y a de la bonne volonté dans les deux camps, de sorte que je prévois une signature éventuelle d’une nouvelle convention collective ».

En bref

Le conseil a voté une résolution permettant le prolongement du mandat du conseiller Donald Riendeau. Ce dernier est absent depuis le 13 avril, en raison d’ennuis de santé. « Il fallait une telle résolution, car après 90 jours, un règlement pouvait entraîner la fin de son mandat. C’est un très bon travaillant. Prends soin de toi et reviensnous en santé Donald », a lancé le maire Laroche.

Un dos d’âne sera installé devant l’adresse civique 41 rue le long du lac, au lac Conelly. « Nous avons reçu une pétition pour de la vitesse excessive sur cette artère. Les plaintes sont croissantes un peu partout. Les gens ne sont pas invincibles en dehors de leurs véhicules lorsqu’ils marchent. Si les automobilistes poursuivent dans cette lignée, je promets que l’on deviendra la capitale provinciale des dos d’âne à Saint- Hippolyte. »

Le maire Laroche entend multiplier les demandes de surveillance à la SQ, car les camions de livraison et les poids lourds à bennes utilisent toujours illégalement les chemins du Lac Bleu et Lac Connelly-Sud pour circuler vers les Sables LG et les épiceries de Sainte-Sophie.

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