Saint-Hippolyte acquiert le Mont Tyrol
Par France Poirier
Le projet de faire l’acquisition du Mont Tyrol était dans les plans du maire Bruno Laroche depuis son entrée à l’Hôtel de Ville en 2009. C’est en octobre 2020 que celui-ci devient réalité.
C’est lors de l’assemblée du conseil municipal du 13 octobre dernier que le maire en a fait l’annonce. La Municipalité a fait l’acquisition de Mont Tyrol au coût de 399 000$, montant qui proviendra du Fonds des parcs et des terrains de jeux. Ça représente 150 000 mètres carrés de terrain qui seront protégés et utilisés pour les activités de plein air. « Nous sommes très heureux de cette acquisition qui va nous permettre d’assurer la pérennité du Mont Tyrol. On sentait l’urgence d’arriver à une entente afin d’étendre nos activités et de créer cette extension de nos sentiers de vélo de montagne », a souligné le maire.
Le plein air et l’environnement
Conscient de l’importance du plein air et de l’environnement, le conseil municipal trouvait essentiel de conserver ce joyau. « Les sentiers dans le secteur du Parc Roger-Cabana rejoignent ceux du Mont Tyrol, ce qui permettra une offre de service plus grande pour les amateurs de plein air. Nous avons acquis 70 000 pieds carrés de milieux humides, on fait ainsi d’une pierre deux coups pour l’environnement et le plein air. »
Il ajoute que la Municipalité va étendre ses activités avec l’acquisition du Mont Tyrol pour le plaisir des citoyens qui sont de plus en plus nombreux à faire des activités de plein air.
Saviez-vous que l’ex-Olympien Maxime Gingras de Saint-Hippolyte s’entraînait durant la saison estivale sur le Mont Tyrol où l’on retrouve encore la rampe pour les sauts à ski. Sa famille demeurait pratiquement au pied du mont.
Un peu d’histoire
Plus de 15 000 personnes séjournent régulièrement à Saint-Hippolyte durant l’été et près de 6 000 touristes y passent la fin de semaine durant l’hiver. Tout près du village, le célèbre Mont-Tyrol, station de ski construite en 1955 par M. Jacques Dagenais, contribue à l’affluence touristique. Le Victory Bus, qui fait la navette entre Montréal et Saint-Hippolyte depuis 1949, déverse également son lot hebdomadaire, ou estival, de visiteurs et de vacanciers. Après la fermeture du Mont-Tyrol en 1981, « le village a changé d’allure », raconte Mme Thibault, « car le touriste louait en fonction du Mont-Tyrol, beaucoup de chalets ont alors été vendus, les propriétaires étaient plus âgés, mais pour nous, à la quincaillerie, les affaires étaient bonnes, car tous ceux qui se construisaient des résidences venaient acheter chez nous, ce sont les gens autour des lacs qui faisaient vivre les commerces du village. La population du village lui-même n’a pas tellement changé, le village n’a pas grossi non plus, il n’y a pas eu de construction de logements, par exemple. » ( extrait du site web de la Municipalité sur les 150 ans de Saint-Hippolyte .