Rose Lafleur aide les élèves à financer des activités scolaires
Par Aurélie Moulun
Rose Lafleur déplore que « le gouvernement accorde un budget annuel de 28 $ par enfant pour des activités parascolaires ». C’est pourquoi, avec ses ateliers écolos, elle a choisi de venir en renfort au corps enseignant.
Toujours à travers des valeurs écologistes et environnementales, elle souhaite travailler en collaboration avec les enseignants et les élèves afin d’organiser des campagnes de financement. L’objectif de Rose est d’aider les enseignants à développer une offre d’ateliers de loisirs « hors budget » pour leur classe.
Ainsi, elle propose d’organiser des ateliers de conceptions d’items qui seront ensuite mis en vente. Les profits seront ensuite utilisés pour financer des activités tels que des dîners pizza en classe, une conférence, une sortie de classe; n’importe quelle activité qui sera déterminée par les élèves.
« Les produits vendus font œuvre utile et éveillent la conscience environnementale des jeunes, en plus de lever les fonds nécessaires à la réalisation d’activités qui leur seront dédiées », écrit-elle dans un communiqué.
Sensibiliser les jeunes à l’environnement
Avec ses campagnes de financement, l’entrepreneuse souhaite sensibiliser les jeunes générations à l’environnement et à ses enjeux.
« Rose Lafleur propose au corps enseignant des trousses d’activités clés en main : une vingtaine de trousses allant de la décoration de Noël au nœud papillon, à l’élastique à cheveux, au sous-verre, au yo-yo de bois, au porte-clés personnalisé décoré d’un design original créé par l’élève », indique-t-on dans un communiqué. Ainsi, les items à bricoler sont tous issus de matériaux naturels et recyclés.
Les mini-entrepreneurs, au boulot !
Une fois les items conçus par les élèves, ceux-ci seront invités à suivre la formation « mini-entrepreneurs » donné par Rose Lafleur. D’après cette dernière, cela permettra aux enfants de développer leur « savoir-faire et leur savoir-être ».
« L’élève devient plus qu’un vendeur; c’est un mini-entrepreneur qui prendra part, en classe, à la planification du budget, de la stratégie de vente des produits et la gestion des profits », explique Rose par voie de communiqué.
Jusqu’à maintenant, Rose Lafleur raconte au Journal que ce sont une trentaine d’écoles qui ont embarqué dans son projet jusque sur la Côte-Nord. Elle souhaiterait d’ailleurs avoir davantage d’ambassadeurs dans les écoles permettant ainsi aux élèves de bénéficier de plus d’activités tout en apprenant différemment.