Rhéal Fortin pilotera le dossier
Par France Poirier
Accueillant favorablement la demande formulée par la Ville de Saint- Jérôme, le député de Rivière-du-Nord Rhéal Fortin se joint à l’administration municipale et appuie ses démarches.
Il soutient que le Service correctionnel du Canada, propriétaire du bâtiment, disait « collaborer activement avec les Services immobiliers, les Services publics et Approvisionnement Canada et ses partenaires municipaux afin de procéder à la réalisation des opérations dans les meilleurs délais [… et qu’] il est prévu que les activités de reconstruction soient complétées au cours des trois prochaines années ».
« Manifestement, le gouvernement fédéral n’a pas besoin de cette installation puisque cela fait plusieurs mois que ce centre est fermé et qu’il ne prétend à aucune urgence à le rouvrir. La demande de la Ville de Saint- Jérôme m’apparaît non seulement légitime, mais nécessaire et je l’appuie avec enthousiasme. L’état extérieur de l’édifice est lamentable et le laisser-aller du gouvernement fédéral est inexcusable », a commenté le député Rhéal Fortin.
« L’état extérieur de l’édifice est lamentable et le laisser-aller du gouvernement fédéral est inexcusable »- Rhéal Fortin
D’ailleurs, le député entend bien réclamer des actions rapides pour que l’édifice, situé à l’entrée sud de la Ville, retrouve un minimum de propreté. « Le Service correctionnel du Canada soutient qu’un revêtement extérieur temporaire sera installé. Je leur demande de le faire dès maintenant. Rivière-du-Nord mérite mieux qu’un bâtiment laissé à l’abandon », a ajouté M. Fortin.
« La Ville de Saint-Jérôme souhaite faire de cet endroit un lieu de culture et de fierté. Je tends la main au gouvernement fédéral pour que ce projet puisse rapidement voir le jour. J’espère qu’Ottawa respectera notre volonté et mettra tout en oeuvre pour faciliter ce transfert », poursuit-il.
À l’automne dernier, le Service correctionnel du Canada a confirmé au bureau du député que le CCC Laferrière (immeuble Taillon) a cessé ses activités en mars 2019. Depuis, des analyses des normes de santé et de sécurité ont été complétées et une firme d’architecture a été mandatée pour établir un échéancier de réalisation des travaux de rénovation. « Or, rien ne bouge », déplore M. Fortin.