Revues littéraires : Les étudiants passent du papier à la parole
Par Aurélie Moulun
Le comité des revues littéraires l’Étendard et le Trouble-tête du Cégep de Saint-Jérôme (CSTJ) ont présenté, au cours d’une formule 5 à 7 pleine d’humour, leur dernière édition le 10 mai dernier. Les étudiants ont d’ailleurs profité de l’événement pour présenter le fruit de l’Intercollégial : la revue Premières impressions.
Accueilli par le restaurant Neurones & Papilles, le public était au rendez-vous à l’événement. Plusieurs étudiants de différents cégeps se sont déplacés pour participer au 5 à 7. On notait d’ailleurs la présence des étudiants du cégep de Saint-Hyacinthe, de Lionel Groulx, de Bois-de-Boulogne de même que « la faune habituelle jérômienne », comme le mentionnait Alexis Vaillancourt, enseignant au Département de français au CSTJ et animateur de la soirée.
Alexis Vaillancourt a ouvert la soirée avec un quiz. Un peu sceptique au départ, les étudiants ont finalement embarqué à fond dans le jeu. M. Vaillancourt proposait des énigmes qui pouvaient être répondues en feuilletant la nouvelle édition de Premières impressions.
« La revue issue de cet événement-là, qui a eu lieu la fin de semaine du 21 au 23 avril. Ça a regroupé 12 comités de différents cégeps à travers le Québec. Ils ont créé cette revue ensemble dans une fin de semaine des plus délirantes et inspirantes », expliquait-il.
Donner vie aux mots écrits
Le but de cette soirée était de rendre vivants les textes rédigés et publiés par les étudiants. C’est pourquoi, pour chaque revue, on a demandé à plusieurs collaborateurs de venir à l’avant, de s’emparer du micro et de lire un extrait de leur texte.
« Maintenant, il y a de vrais humains, qui méritent d’être écoutés, qui vont venir en avant. Des gens qui ont écrit [dans les revues] et qui vont venir présenter un extrait de leur texte, ils vont avoir deux minutes maximum », indiquait l’animateur de la soirée.
Ainsi, Maël Bacon, l’éditeur en chef de l’Étendard a présenté la dernière édition de la revue. Il a lu un extrait de son éditorial intriguant avant d’inviter plusieurs de ses collaborateurs à faire découvrir quelques parties de leur texte.
L’édition compte d’ailleurs 14 textes, tous rédigés par des étudiants dans le cadre de leurs cours et retravaillés spécialement pour la revue.
Puis, Raphaël Morissette, a également présenté la nouvelle édition de la revue Trouble-tête. Cette fois-ci, elle se penchait sur la consommation. « Le thème de la consommation ficelle en effet les trois dossiers qui vous y sont présentés. Consommation technologique. Consommation de produits addictifs. Consommation culturelle », écrit le rédacteur en chef. Cette édition du Trouble-tête présente d’ailleurs 11 textes.
Pour consultez les deux éditions en ligne, visitez le site internet de l’Étendard.