Des citoyens du lac Écho en veulent à la Sûreté du Québec

Par Luc Robert

Des citoyens du lac Écho estiment que la SQ a erré lors de leurs interventions au lac Écho, qui se sont traduites par des amendes à plusieurs utilisateurs locaux.

« Nous nous sommes plaints à maintes reprises, afin qu’un contrôle soit effectué auprès des visiteurs, pendant la période des Fêtes. Plusieurs ont débarqué ici avec des VTT sports modifiés, des motoneiges, des véhicules côte-à-côte et même des motocross à pneus cloutés. La SQ a mis du temps à venir et le mot s’est passé via les médias sociaux : il ne restait presque plus de gens de l’extérieur à l’accès privé du Centre récréatif du Lac-Écho. La police est arrivée à la pénombre. Le 31 décembre, il y avait majoritairement des familles locales sur le lac, et non des visiteurs. Une majorité de résidents d’ici ont reçu les contraventions (dont moi) et ceux qui se foutent des règles s’en sont tirés », a déploré Olivier, qui préfère taire son nom de famille.

Selon les informations recueillies, des utilisateurs de véhicules hors-routes ont effectué des courses autour d’îles du Lac Écho.

« Les VTT de courses ont besoin de changements d’huile fréquents. L’hiver dernier, on a retrouvé de l’huile usée dans la neige, avec des traces en arc-en-ciel. Même un arbre a été abattu illégalement sur une île pour faire un feu. Cet hiver, on a récolté des bougies à moteur, des cannettes de bière et autres déchets sur les berges. Quand on s’approche avec les coureurs, ils sont déplaisants et ne veulent rien entendre. Un jeune enfant devra-t-il être blessé sérieusement avant que les autorités s’attardent au vrai problème ? », a questionné Olivier.

Ce dernier reconnaît tout de même que la Ville de Prévost a fait des efforts pour améliorer la situation. « La ville a changé la barrière et a installé des murets de ciment (jerseys), mais les visiteurs se sont confectionnés un monticule de neige et passent à côté de la clôture… Ça prendrait presque une porte en chicane, ou une clôture de six pieds. »

Le stationnement du Centre récréatif du lac Écho ayant des places limitées, les utilisateurs de l’extérieur viennent souvent perturber les rues serrées des environs.

« Dans la rue des Mésanges, ça ne rencontre pas à contre sens, souvent. Des remorques de l’extérieur débordent partout. Les vignettes de stationnement sont-elles surveillées l’hiver ? On veut juste conserver notre quiétude. »

À la mairie de Prévost, le maire Paul Germain suit la situation de près. « On suit la problématique. D’autres mesures s’appliqueront sous peu, progressivement, comme ailleurs à Prévost. Notre juridiction se situe entre le lac et la rue. Les berges sont du ressort de Saint-Hippolyte, avec qui nous travaillons en collaboration. »

À l’Association des résidents du Lac Écho-Quatorze-Îles (ARLEQ), le président Tom Poitras n’a pas retourné les appels logés par Le Nord.

« Des gestes déplorables ont été posés à répétition. Il y avait un ménage à faire et la SQ a procédé », a commenté l’ex-président de l’ARLEQ, M. Michel Lamontagne.

À lire : Intervention salée de la Sureté du Québec au lac Écho

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