Quand le basketball rencontre le djembé
Par Journal-le-nord
Musique et performance sportive
L’ancien joueur de basketball de l’équipe mythique les Harlem Globetrotters, fondateur de l’organisme Tout en sport, Pascal Fleury accueillait jeudi dernier à l’aréna Melançon le professeur de djembé, Zale Seck, histoire de faire vivre une expérience aux jeunes du camp de basket et d’explorer le rythme.
Amateur de musique, Pascal Fleury voulait tenter cette expérience en créant un lien entre le basket et le djembé à travers le rythme, une première dans son camp. « On va essayer avec les jeunes de joindre le rythme et le sport ensemble, » explique-t-il ajoutant que chez les sportifs, les basketteurs, les joueurs écoutent souvent de la musique, elle fait partie de leur univers. Qui n’a jamais vu de sportif, un casque sur les oreilles ? « J’essaye aussi de sortir les jeunes de leur zone de confort. Ayant joué pour les Globetrotters je suis habitué à joindre l’utile à l’agréable! Si c’est une formule gagnante, on va la répéter, Zale Seck est ouvert ». Zale Seck, un musicien et professeur de djembé d’origine sénégalaise et Jérômien de cœur.
Engouement pour le basket
Quant à Pascal Fleury, ce dernier se définit comme un citoyen du monde. Ancien athlète professionnel de 7 pieds 2, en plus des Harlem Globetrotters, il a joué en France plusieurs années ainsi que pour Équipe Canada. C’est d’ailleurs en France qu’il a rencontré sa femme, leurs deux filles sont nées là-bas. Natif de Saint-Jean-sur-Richelieu, ses parents sont Haïtiens.
« Quand je suis rentré au Québec en 2006, j’ai réalisé que j’avais beaucoup appris, rencontré plein de gens et fait le tour du monde et j’ai voulu transmettre mes connaissances ». Il décide donc de créer des camps de basket. Pascal Fleury en propose sept dans les Laurentides. « Avec les Raptors de Toronto qui ont gagné [champions de la NBA], la popularité du basket est en forte croissance », constate-t-il. Professeur d’anglais le reste de l’année, cet été il accueillera dans ses camps environ 300 jeunes. « Et je fais jouer de 600 à 800 jeunes au cours de l’année ».
Notez que plusieurs études scientifiques soulignent les bénéfices de la musique sur les performances sportives.