(Photo : Isabelle Houle)
L’équipe de la DPJ du CISSS des Laurentides : Annie Côté, Sophie Guénette, Marie-Josée Bernier, Joannie Boucher, intervnantes, Claire Godin, directrice du programme jeunesse au CISSS des Laurentides, Chantal Carmichael, directrice adjointe à la protection de la jeunesse, Sophie Lachaine et Sabrina Gilbert, intervenantes.

Protection de la jeunesse: les signalements augmentent chez nous

Par Isabelle-houle

Isabelle Houle, collaboration spéciale
Dans le cadre de son 15e bilan annuel, les directeurs de la protection de la jeunesse/ directeurs provinciaux (DPJ-DP) ont rappelé l’importance du travail des intervenants. Dans les Laurentides, leur engagement est essentiel puisque chaque jour, une vingtaine de signalements sont traités.
Dans la dernière année, la DPJ-DP du CISSS des Laurentides a traité 9 469 signalements. Il s’agit d’une hausse de 9,25 % par rapport à l’an dernier. Qu’est-ce qui explique cette hausse? Chantal Carmichael, directrice adjointe à la protection de la jeunesse estime que les organismes, écoles, milieux de garde ou citoyens sont plus à l’affût, plus sensibles à un mauvais traitement potentiel.
« La protection des enfants est l’affaire de tous. Précisons que plusieurs signalements ne sont pas retenus. »
En 2017-2018, 3 296 signalements ont été retenus alors que 6 173 ne l’ont pas été. Le mauvais traitement et la négligence sont malheureusement les raisons principales d’un signalement dans la région. « Au Québec, 34 439 enfants sont pris en charge par la DPJ puisque leur sécurité et leur développement sont compromis. Pour assurer le mieux-être et la protection des enfants, les intervenants démontrent au quotidien un savoir-être et un engagement hors du commun afin de réaliser cette mission délicate et sensible », souligne Myriam Briand, directrice de la DPJ au CISSS des Laurentides.
On note d’ailleurs qu’à travers la province, 96 014 signalements ont été traités au Québec en 2017-2018. Il s’agit d’une hausse de 5,3 % par rapport à l’an dernier.

Dévouement

Sabrina Gilbert, éducatrice au Centre jeunesse, campus de Saint-Jérôme depuis 15 ans, adore son travail. « On aide les jeunes en difficulté à nommer leurs émotions, à ventiler. C’est parfois difficile, mais il faut comprendre qu’ils vivent des choses très intenses et projettent leur colère sur nous. »
Celle-ci s’émerveille tout de même de voir l’évolution des jeunes et leur développement à travers les épreuves.
« Souvent, des anciens reviennent nous rendre visite avec leur famille. C’est notre paie de les voir aussi bien. On ne peut pas faire notre travail et penser qu’on va les sauver. La réussite est relative pour chacun de ces jeunes, mais elle est là! » conclut-elle.

Sabrina Gilbert, éducatrice au Centre jeunesse, campus de Saint-Jérôme.

 
 

1 commentaire

  1. Cest frustrant le voir dire que ils ont la cause des enfants tatué sur leurs cœurs car c’est eux qui viennent les kidnapper de leurs familles, des enfants très épanouis et heureux elles dpj l’enfer les rendre traumatisés, malheureux et déprimés! Arrêter de mentir quand cet cette système qui rendre malade nous enfants et c’est eux qui brissent leurs vies….. arrêter de mentir au peuple et arrêter de faire de l’argent avec nous enfants!!!

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