Prévost achète un terrain pour ses futurs projets
Par Simon Cordeau
La Ville de Prévost a acheté, la semaine dernière, le terrain où seront construites une nouvelle école secondaire, une bibliothèque, un centre communautaire et des bureaux administratifs de la Ville.
La transaction de 495 000 $ a permis d’acquérir un terrain de plus de 2 millions de pieds carrés, appartenant au ministère des Transports du Québec (MTQ). Le terrain, situé au bout du chemin du Plein Air, comprend pratiquement tout ce qui se trouve entre la rivière du Nord à l’ouest et la rue Principale à l’est, du ruisseau Marois au sud jusque derrière les terrains de tennis du parc Val-des-Monts au nord, nous explique Paul Germain, maire de Prévost, en entrevue téléphonique.
Au moins 80 % du terrain, dont le terrain de balle, les terrains de soccer et les sentiers du parc régional de la Rivière-du-Nord, sera préservé en parc, nous assure le maire. Les nouveaux bâtiments seront construits au sud des terrains de soccer. « L’idée est d’en faire un pôle autant pour les étudiants que pour l’ensemble de la communauté », explique M. Germain.
Patience
La transaction devait avoir lieu en février 2020, mais des délais du côté du MTQ l’ont retardé. « On a eu l’autorisation de la direction régionale du MTQ il y a 2 ans. Après c’est allé à Québec, et là c’est la Maison qui rend fou », raconte M. Germain, en référence au labyrinthe de bureaucratie dans Les Douze Travaux d’Astérix. « On a fini par avoir l’autorisation du gouvernement en février. Après il fallait passer chez le notaire, mais ça tombait dans la période où ils sont très occupés. »
Pour commencer les travaux, la Ville attend maintenant une subvention pour la nouvelle bibliothèque. « On devrait avoir des nouvelles avant Noël », espère M. Germain. Quant à l’école secondaire, le maire attend avec impatience une annonce du gouvernement. « Ce n’est pas encore officiel. Ç’a été promis, mais ça n’a pas été annoncé », précise-t-il.
« Des fois, les gens trouvent que c’est long. Mettons que dans le domaine municipal, on apprend à exercer sa patience », confie M. Germain. Les citoyens de Prévost et de Saint-Hippolyte réclament et attendent une école secondaire sur leur territoire depuis le début des années 2000.