Première convention collective au CPE Les Bonheurs de Sophie
Par Lpbw
SYNDICAT. Les travailleuses du CPE Les Bonheurs de Sophie, à Sainte-Sophie, viennent de signer une première convention collective moins de trois mois seulement après avoir grossi les rangs de la CSN.
Celles-ci bénéficieront des mêmes conditions que leurs consoeurs et confrères syndiqués à la CSN de la région. Le règlement permet entre autres des règles claires quant aux choix des vacances et de groupes, la reconnaissance du rôle des éducatrices et de l’ensemble du personnel ainsi que les avantages monétaires reconnus régionalement.
« Nous avons ici la preuve qu’il est possible de régler rapidement une convention qui respecte les standards déjà négociés. De plus, nous avons la conviction que nous pourrons, dans cet esprit, établir des relations de travail sereines», explique Danielle Deschatelets, présidente du Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides-CSN.
Deux négociations piétinent
Alors que le temps de négociation a été court pour le CPE Les Bonheurs de Sophie, deux négociations de première convention se déroulent depuis deux ans et piétinent au CPE Les petits amis de Lorraine et au CPE L’Antre-Temps.
Selon la CSN, « les employeurs refusent toujours d’intégrer les standards régionaux aux conventions collectives, prétextant des limitations financières, bien qu’ils disposent du même financement que les CPE de plus petite taille tel celui de Sainte-Sophie».
« Il est étonnant de constater que des CPE disposant de revenus équivalents par enfant préfèrent utiliser le financement pour payer une structure administrative composée de plusieurs directrices au détriment du service et des conditions de leurs intervenantes de premier plan: les éducatrices et le personnel en lien avec les enfants», affirme Mme Deschatelets.
Notons que le Syndicat des travailleuses en CPE Région Laurentides (CSN) représente plus de 800 membres et est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN et au Conseil central des Laurentides CSN.