Plus de 1 M$ récupérés par Jacques Duchesneau
Par France Poirier
BIPA
Jacques Duchesneau, qui dirige le Bureau de l’intégrité professionnelle et administrative ( BIPA), a fait le bilan des premiers mois d’opération et a souligné que son équipe a récupéré plus de 1 M$ qui avaient été volés à la Ville de Saint-Jérôme.
« Au niveau légal, on ne peut pas donner de détails précis sur le nombre d’entreprises et le nom de celles-ci, mais nous sommes très heureux des résultats de nos premiers mois d’opération », explique Jacques Duchesneau.
Le BIPA a été créé en mars 2017 et Jacques Duchesneau a été nommé à titre d’inspecteur général. Par ailleurs, la ligne de signalement n’a été mise en place qu’en juin dernier. « Depuis le 12 juin 2017, nous avons reçu 106 signalements, dont 60 % proviennent des employés de la Ville de Saint-Jérôme », explique M. Duchesneau.
Lors de la mise en place de la ligne de signalement, M. Duchesneau s’était fait un devoir de rencontrer les 500 employés de la ville pour les inciter à dénoncer des situations qu’ils jugeaient inadéquates.
Résultats de quatre mois d’enquête
Ce million de dollars récupérés est le résultat de quatre mois d’enquête.
« C’est beaucoup de travail quand on parle d’un dossier entre autres qui contenait trente pages de résumé de la preuve, mais il y avait 3550 pages de documents. Nous sommes très fiers des résultats obtenus en si peu de temps. Je crois que 2018 s’annonce très bien », a ajouté le dirigeant du BIPA.
Au cours des six derniers mois de l’année 2017, le BIPA a entamé 29 enquêtes de vérification. De ce nombre, 22 sont toujours actives, dont plusieurs nécessitent un travail considérable devant s’étaler sur plusieurs mois. Parmi les enquêtes en cours, plusieurs feront l’objet de recommandations ou de conseils éthiques, peut-on lire sur le rapport du BIPA.
Le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, s’est dit très satisfait des résultats obtenus par le BIPA. « Nous savons que nous avons une bonne surveillance avec le BIPA. En plus d’enquêter sur le passé, ses membres travaillent sur le présent. Nous avons déjà rejeté un appel d’offres grâce au BIPA parce qu’il y avait apparence de fixation de prix. Nous sauvons plusieurs centaines de milliers de dollars, et ce, en seulement cinq mois d’opération », ajoute M. Maher.
Trois grands mandats
Le BIPA s’est donné trois grands mandats en lien avec le passé, le présent et l’avenir. « Nous comptons récupérer les sommes dues à la Ville de Saint-Jérôme.
Dans un deuxième temps, nous continuerons d’exercer une surveillance pour l’octroi de contrats et finalement en prévention, nous allons former, informer et sensibiliser les gens à la corruption », souligne Jacques Duchesneau.
4 commentaires
Combien ça coute?
Combien ça coute?
Ouan! Mais ça couté 2.5 million pour payer tout ce beau monde et si 6 signalements sur 10 viennent des employé(e)s de la ville, c’est parce qu’il y en a un maudit paquet qu’y ont les doigts croches. Lol
Rien de personnel envers le personnel.
Ouan! Mais ça couté 2.5 million pour payer tout ce beau monde et si 6 signalements sur 10 viennent des employé(e)s de la ville, c’est parce qu’il y en a un maudit paquet qu’y ont les doigts croches. Lol
Rien de personnel envers le personnel.