PKP et sa page Facebook

Par Lpbw

SAINT-JÉRÔME. Le Journal Le Nord a rencontré le député de Saint-Jérôme Pierre Karl Péladeau, vendredi dernier.

Questionné d’entrée de jeu par la journaliste quant au fait qu’il soit très prolifique sur sa page Facebook, « n’est-ce pas une façon de contrôler l’information? », Pierre Karl Péladeau s’en défend. Pour lui, il s’agit d’un outil très efficace pour communiquer et qu’il a découvert récemment, au moment de son accident de vélo en mai 2014.

« C’est très efficace pour faire en sorte qu’on puisse bien saisir mes opinions sur des sujets et faire aussi en sorte de partager avec la collectivité, ma vie de famille. »

« Le nombre de questions à l’Assemblée nationale est limité et ma page Facebook est un véhicule qui m’est offert pour jouer mon rôle de député adéquatement en informant et éventuellement en dénonçant l’attitude du gouvernement », ajoute-t-il.

Lors de l’entrevue il été également été question de plusieurs sujets d’actualité comme les commissions scolaires, les Jeux du Québec 2017, les dossiers chauds à Saint-Jérôme.

Commissions scolaires

Selon Pierre Karl Péladeau, les commissions scolaires jouent un rôle que l’autorité gouvernementale leur a procuré. « Elles ont un statut constitutionnel. Elles sont protégées. Ce sont des éléments avec lesquels ont doit travailler. Est-ce qu’il y a lieu de parfaire, de leur confier de nouvelles tâches au bénéfice d’une efficacité, d’une optimisation ? Je n’ai pas la réponse, bien humblement », nous dit-il après avoir nommé le fait que l’on puisse déplorer le faible taux de participation aux élections. «Ne devrions-nous pas avoir, comme collectivité, une réflexion autour d’éventuelles améliorations pour leur donner davantage de légitimité ?» se questionne le député, spécifiant que l’on devrait peut-être réfléchir sur de nouvelles modalités d’élections.

Jeux du Québec

Quant à la candidature de Saint-Jérôme pour les Jeux du Québec Hiver 2017, le député de Saint-Jérôme se dit prêt à faire, éventuellement, des représentations « pour faire en sorte de renforcer notre candidature. Chaque fois qu’on va m’inviter pour soutenir la candidature, je vais être présent pour continuer d’en parler.»

Ici à Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau était de la manifestation des services de garde. «Je suis aussi en contact avec l’hôpital, avec les CLD – le gouvernement Couillard a décidé de couper dans les CLD – pour faire en sorte que je puisse correctement porter les messages de Saint-Jérôme. La problématique des CPE, je tente d’en être le porteur, en tant que membre du caucus et en en tant que membre de l’opposition. L’assainissement des finances publiques ont doit y porter une attention, car on coupe partout et on ne prend pas le temps de réfléchir aux impacts. On fait face à un gouvernement qui est dogmatique et idéologique», dit-il.

Un surintendant des médias?

Questionné sur l’idée d’un surintendant des médias, amenée par François Pouliot dans un de ses articles sur www.lesaffaires.com, Pierre Karl Péladeau est sans équivoque : « Un surintendant des médias c’est une espèce d’usine à gaz, ça va faire quoi au juste ? Le conseil de presse est là, les journalistes sont protégés par leur convention collective. Et quel serait le rôle des patrons de presse ?»

«Je n’ai jamais entendu, sinon dans le cadre de conflits, qu’il y aurait eu des plaintes qu’on influençait les journalistes. Je pense que c’est pour une raison simple c’est qu’il existe des conventions collectives qui protègent les journalistes de quelque influence que ce soit. J’ai déjà dit aussi que les journalistes travaillent à l’intérieur d’une salle de rédaction, dans un produit dans un média, qui a sa vocation particulière, dans le sens ou la presse s’adresse à un public cible.»

Enfin, Pierre Karl Péladeau réitère qu’il n’est pas candidat à la chefferie du Parti québécois. « Pour l’instant je ne dis rien d’autre que je ne suis pas candidat et que le processus de réflexion se poursuit. » Le député ajoute : « c’est indéniable que ce n’est pas le scénario que je considérais se produire parce que, le 7 avril, Mme Marois n’a pas été choisie pour former un gouvernement majoritaire. Il s’agit d’une nouvelle conjoncture et c’est ce qui m’a amené cette réflexion. »

Déterminé à ne pas vendre ses actions, Pierre Karl Péladeau affirme qu’il n’a pas de choix à faire entre le Québec et Québecor.

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