Pierre-Dionne Labelle revient dans l’arène politique, mais au municipal
Par Charlier Mercier
Ancien député de la circonscription de Rivière-du-Nord de 2011 à 2015, Pierre Dionne-Labelle se porte cette fois candidat à la mairie de Saint-Hippolyte.
Celui qui a œuvré sous la bannière orange du Nouveau Parti démocratique, à l’époque de Thomas Mulcair, a pris sa décision à la suite d’un concours d’événements.
«M. Bruno Laroche présente un bon leadership et j’ai été très surpris de son départ, prévu pour la fin de ce mandat. J’ai alors débuté une réflexion et j’ai décidé d’y aller. Je me sens en forme et je suis en santé. J’ai le goût d’apporter ma contribution», a souligné le politicien de maintenant 66 ans.
C’est à titre d’indépendant qu’il briguera les suffrages le 7 novembre prochain.
«Je connais certains conseillers en place et il y a de beaux défis à relever avec les nouveaux directeurs de départements, récemment nommés et confirmés en permanence. Je veux travailler avec tous les élus et le personnel», a-t-il ébauché.
Jérômien d’origines, il a développé une histoire d’amour à long terme avec Saint-Hippolyte.
«J’allais à notre chalet du lac de l’Achigan depuis mes 9 ans, avec mon père au départ et ma fille ensuite. J’ai un attachement pour ce secteur des Laurentides. J’ai vu la municipalité se transformer au fil des époques. Je suis au courant des enjeux et je détaillerai sous peu ma plate-forme électorale, que je peaufine actuellement.»
Versatile, M. Dionne-Labelle a campé les postes de porte-parole de l’opposition officielle en matière de Revenu national, ainsi que de porte-parole en matière de Francophonie, toujours pour les néo-démocrates aux Communes.
«Je connais les responsabilités d’un gouvernement de proximité, ainsi que les dossiers locaux. Chose certaine, les voyagements seront moins exigeants que ceux vers Ottawa !»
Pierre Dionne-Labelle a aussi travaillé pendant huit ans à la permanence du Regroupement des organismes communautaires des Laurentides, en tant que spécialiste de la gestion des organisations. Il a de plus travaillé au sein d’Économie sociale Laurentides et à la Société canadienne du cancer.
Aîné d’une famille de cinq enfants, il vit avec sa conjointe à Saint-Hippolyte.
«Les critiques qu’on lit sur les médias sociaux envers les politiciens représentent un frein de l’implication citoyenne à la chose. Les gens doivent continuer à rendre la politique vivante, mais respectueuse. Ça me désole de voir 50 % des politiciens municipaux être élus par acclamation. Je suis ouvert aux idées et il faut que les gens puissent continuer à en fournir et à en débattre.»
Pierre Dionne-Labelle invite la population hippolythoise à consulter sa page Facebook pour suivre sa démarche.