On questionne le respect et la transparence à Saint-Colomban

Par Anny Champoux

PRISE DE BEC. C’est par voie de communiqué que Xavier-Antoine Lalande, conseiller municipal de Saint-Colomban, a dénoncé des agissements irrespectueux du maire Jean Dumais et de certains conseillers d’Option Citoyenne à son égard et se désole des répercussions que cela entraîne pour les citoyens.

Selon M. Lalande, depuis plusieurs mois, l’ambiance de travail et le déroulement des assemblées municipales se font dans un contexte tendu et des actions irrespectueuses s’y tiennent à répétition, souvent dans le but de nuire à son travail et à ses dossiers.

Le conseiller précise que, depuis novembre 2014, il ne reçoit plus d’information et n’est plus invité aux différentes rencontres de travail permettant de faire avancer ses dossiers citoyens. Il ajoute que le contrôle de l’information par le maire l’a forcé à s’opposer à plusieurs résolutions puisqu’il ne possédait pas les renseignements nécessaires pour prendre une décision éclairée.

Le Conseil et le maire répliquent

De leur côté, les membres du Conseil et le maire de Saint-Colomban, Jean Dumais, ont répondu que les propos de M. Lalande sont mensongers, ce qu’ils déplorent vivement. «Pour nous, il est préférable de saluer le succès d’organisation comme la Fête du printemps – que viennent de vivre avec grand plaisir des milliers de citoyens – plutôt que de participer aux stériles provocations du conseiller Lalande», de lancer le premier magistrat.

Selon les propos du maire: «Ce n’est pas la première fois que les membres du Conseil et moi invitons le conseiller Lalande à s’investir sur le mandat pour lequel il a été élu et à cesser d’exposer ses frustrations personnelles sur la place publique». D’ajouter: «M. Lalande est le seul de tout le conseil à croire qu’il a raison. Grand bien lui fasse. Pendant qu’il déchire sa chemise sur la place publique, nous autres, on travaille positivement pour notre monde».

Selon le conseiller Xavier-Antoine Lalande, il ne serait pas le seul à vivre cette réalité au Québec: «Je sais que plusieurs situations similaires surviennent en politique municipale québécoise. Malheureusement, elles semblent concerner davantage les jeunes et les femmes élu-e-s. Une mise à jour devrait être faite au niveau de la loi provinciale afin de réglementer ce type de comportement et ainsi aider à assainir le climat politique», a conclu M. Lalande.

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