(Photo : Municipalité de Saint-Hippolyte)

Négociation d’une entente de principe et de regroupement des services d’incendie

Par Luc Robert

Le conseil municipal de Saint-Hippolyte a mandaté le directeur général Mathieu Meunier afin de siéger à un comité tripartite d’évaluation des trois options suggérées dans une étude pour le futur des services régionaux d’incendie.

« Le conseil mandate cette personne pour négocier avec les autorités des deux autres municipalités (Saint-Jérôme et Prévost) le futur des services régionaux en sécurité incendie. Il n’y a aucune décision de prise à l’heure actuelle. Un communiqué de presse conjoint sera publié au moment opportun. On sait déjà que Sainte-Sophie a choisi de maintenir son service et ne joindra pas les pourparlers. On va négocier les principes pour en arriver à une régie. Nous souhaitons qu’elle soit effective en 2026 », s’est limité à dire le maire Dagenais.

Lors de la dernière assemblée régulière du 11 juin à Saint-Hippolyte, on a appris « qu’une entente de principe et de regroupement en sécurité incendie est envisagée. Qu’à la suite d’une étude commandée à la firme Raymond, Chabot, Grant et Thornton (RGGT) par les trois villes, une autorisation de négociation a été donnée au directeur général (M. Meunier) pour négocier avec les deux autres municipalités, une entente de régie intermunicipale de Service de sécurité incendie et (ensuite) de la présenter au conseil municipal pour approbation. La création de cette régie permettrait d’assurer la qualité des services et le contrôle des coûts », est-il précisé par le Service des communications de Saint-Hippolyte.

« Plusieurs bénéfices »

À l’article 9.4 de l’ordre du jour, les « considérants » font état « que le rapport a démontré que le regroupement sous la forme de la création d’une régie intermunicipale amènerait plusieurs bénéfices ». On mentionne entre autres :

  • « meilleur service pour les citoyens;
  • meilleur temps de réponse;
  • atteinte de force de frappe améliorée;
  • gestion simplifiée des SSI;
  • formation continue aux employés;
  • maintien de la coopération régionale;
  • optimisation des services;
  • respect du schéma de couverture des risques;
  • et uniformisation des équipements.

De plus, on fait état que « la création d’une régie offre le coût le plus faible par habitant pour Prévost, Saint-Hippolyte et Saint-Jérôme ».

Partage des coûts et rétention de main-d’oeuvre

Le conseillère Rose Crevier-Dagenais a précisé « qu’un professionnel sera mandaté pendant le processus de négociations et pour partager les coûts avec les deux autres villes au prorata. Le mandat actuel de l’état-major unifié sera prolongé pendant les négociations (le protocole d’entente actuel se termine le 31 décembre 2024). »

L’élue a enchaîné : « On dénombre 24 pompiers à Saint-Hippolyte, 57 à Saint-Jérôme et et 24 à Prévost. […] Une régie pourrait palier à un manque de rétention de main-d’œuvre qualifiée et disponible pour du temps plein, alors que plusieurs de nos sapeurs hippolytois sont à temps partiels. »


Séance extraordinaire à Prévost

Au moment d’aller sous presse, lundi midi, nous apprenions qu’une séance extraordinaire du conseil de Prévost est prévue le lundi 17 juin à 19 h. Au point 8.1 , un mandat de négociation pour le regroupement des services d’incendie est à l’ordre du jour.

À Saint-Jérôme, le maire Marc Bourcier a quant à lui souligné « que les négociations seront à l’agenda des villes respectives sous peu ».

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