Match de hockey bénéfice : 145 000 $ amassés pour les enfants
Par Luc Robert
La 14e édition du Défi des 25 heures de hockey a permis de récolter 145 000 $ pour les enfants, qui seront divisés entre Leucan, Uniatox et le Fonds d’études de l’Armada.
L’événement s’est tenu au Centre d’Excellence Sports Rousseau, les 28 et 29 janvier derniers. Il a impliqué deux gardiens du secteur jérômien, à savoir l’ex-Panthères Robin Bélanger et l’actuel joueur des Cardinaux des Laurentides au baseball, François Cholette. Simon Dugal a complété le trio de portiers.
25 parties en 25 heures
« L’idée est de disputer 25 parties en 25 heures, pour amasser des fonds. Chaque club visiteur payait un montant forfétaire. J’étais l’une des 4 recrues dans le groupe, à 37 ans», a rigolé Cholette. « On fonctionnait avec quatre trios et des rotations bien définies par périodes. Même chose pour nous les gardiens, qui alternions une période chacun. Ça m’a donné 8 parties et des poussières devant le filet. J’ai bien fait, avec la meilleure moyenne de buts alloués à 2,75 ! », a confié le compétitif joueur de baseball senior.
Quatre vestiaires ont été réquisitionnés pour l’occasion par les organisateurs, soit le président Yohann Giroux et le vice-président François Turgeon.
« Il y avait quatre chambres à notre disposition, dont une pour le repos, une pour le thérapeute, une pour le séchage d’équipement et une pour manger du Subway. J’ai vécu une super belle expérience et j’ai déjà l’intention de revenir participer à la 15e édition, en 2024 », a souligné le road runner du losange.
L’événement a accueilli par le passé des grands noms, tels que ceux de Pascal Dupuis et de Kristopher Letang, qui ont tour à tour porté l’uniforme des Penguins de Pittsburgh.
« Une couple de joueurs de l’Armada se sont aussi greffés aux rencontres. Je suis quand même fier de dire que nous avons affiché un dossier de 20 victoires et seulement 5 revers. »
Le numéro 8 a avoué que les heures ont pesé sur le moral par moments.
« Je garde les buts trois par semaine, de sorte que je n’étais pas trop éprouvé physiquement. Il s’agissait de demeurer bien hydraté et de manger à des heures stratégiques. La clef reste de ne pas s’endormir, parce que tu te réveilles encore plus magané après un court roupillon. »
Quand la ligne d’arrivée a été à sa portée, Cho a ressenti la satisfaction du devoir accompli.
« La fatigue a joué sur les émotions, surtout quand nos proches nous ont transmis leurs souhaits à l’écran géant et que le chèque a été remis pour les enfants malades. Ça va au-delà de mes petits bobos, quand tu penses à leur situation. On a fait ça pour les jeunes, en espérant que ça les aidera. »
François Cholette a souligné l’implication de joueurs de tous âges, dont Alain Cousineau.
« Des gens dans la fin de la cinquantaine et autres se sont dévoués à l’événement, tant sur la glace qu’à l’extérieur. Et ils trouvaient le moyen de faire des replis défensifs, pour que j’évite quelques lancers. C’était apprécié », a terminé celui qui évolue régulièrement dans la Ligue du Moyen-Âge de Saint-Jérôme, ainsi qu’à Lachenaie et à Laplaine.
