Un massothérapeute arrêté pour agressions sexuelles
Par Journal-le-nord
Le Nord – La Sûreté du Québec annonçait, mercredi après-midi, qu’une trentaine de victimes présumées s’étaient manifestées moins de vingt-quatre heures après la publication de l’arrestation du massothérapeute de Saint-Jérôme.
Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme, en collaboration avec la Sûreté du Québec, avaient procédé à l’arrestation de Jean-François Morrison, massothérapeute de Saint-Jérôme, relativement à une série d’actes à caractères sexuels commis dans l’exercice de ses fonctions.
Lors de séances de massage, Jean-François Morrison, âgé de 37 ans, effectuait des attouchements sexuels sur ses clientes. À ce moment, trois victimes présumées d’agressions sexuelles étaient identifiées et l’enquête tendait à démontrer qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.
L’individu avvait comparu, le 16 avril dernier, au palais de justice de Saint-Jérôme pour faire face à trois chefs d’accusation d’agressions sexuelles. Il avait été remis en liberté avec des conditions à respecter. Il sera de retour à la Cour du Québec ultérieurement pour la suite des procédures.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée dans le cadre de cette enquête, à laquelle collabore également le Service de police de Saint-Jérôme.
Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information ciminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.