Marie-Josée Aubé, une grande dame s’éteint dans la fleur de l’âge

Par Luc Robert

La communauté des affaires des Laurentides a vu une de ses grandes représentantes partir pour un monde meilleur, le 20 mars dernier, alors que Mme Marie-Josée Aubé a quitté les siens à seulement 53 ans, des suites d’un cancer.

Fille de feu Jean-Marc Aubé et Colette Nadeau, elle laisse dans le deuil, outre sa mère, son époux Pierre Martineau, ses enfants Karine Martineau (David), Claudine Martineau (François), et ses petits-enfants Zack et Charlotte.

Conférencière inspirante, membre de la Chambre de commerce et de l’industrie de Saint-Jérôme, Mme Aubé a notamment fait des études en marketing automobile à l’Université Northwood, du Michigan.

« C’était une dame généreuse, qui bougeait partout à la fois. Elle avait le don de rendre les autres de bonne humeur, en arrivant en coup de vent au bureau avec son chien et aussi son perroquet à l’épaule. C’était la joie de vivre sur deux jambes. Elle était tellement sportive et active dans le milieu : je n’en reviens toujours pas de son départ à ce si jeune âge », s’est exclamé M. Louis Larose, représentant en véhicules d’occasions chez Léveillé Ford.

Mme Aubé était reconnue comme la dynamique co-propriétaire de l’ancêtre de ce commerce, Des Laurentides Ford (DLF), avec M. Richard Caron.

« Josée était centrée sur les gens, avant sa personne. Elle avait une approche autre que celle employée traditionnellement avec les clients. On a tripé ensemble : son énergie était débordante. Et comme nous sommes tous les deux dotés d’un très fort rire, le monde s’esclaffait à chaque fois que nous riions dans le concessionnaire », s’est remémoré M. Patrick Limoges, ancien directeur du service chez DLF.

Ce dernier a adoré les deux années à travailler sous sa férule. « C’était quelqu’un qui faisait autre chose que jongler avec les chiffres et les profits. Elle était humaine. Quand elle rencontrait un client en tête-à-tête, celui-ci prenait toute la place. Elle m’avait acheté un livre, Les 5 grands rêves. J’ai adoré travailler pour elle. C’est certain qu’elle va me manquer. Mes sympathies à toute la famille », a poursuivi M. Limoges, maintenant superviseur des opérations chez Airbus.

Grande sportive

Résidante du secteur des Pays-d’en-Haut, Marie-Josée Aubé ne laissait personne indifférent à Saint-Hippolyte, où elle pratiquait le ski nautique avec son mari Pierre Martineau.

« Marie-Josée et Pierre sont de grands adeptes du ski nautique. Je pratique cette discipline depuis 50 ans et j’ai coaché Marie-Josée sur plusieurs aspects techniques. À partir de leur chalet sur la petite île du Lac Connelly, on était une belle gang à fraterniser et à skier », s’est souvenu M. Limoges.

Considérant les contraintes actuelles de pandémie, une cérémonie en l’honneur de Mme Aubé aura lieu à une date ultérieure. La résidence funéraire Desrosiers et fils s’occupe des funérailles. Les marques de sympathie peuvent se traduire par un don à la Maison de soins palliatifs de la Rivière-du-Nord.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *