(Photo : France Poirier )
Rhéal Fortin et Marc Bourcier.

Le maire Bourcier déplore le silence des candidats

Par France Poirier

Aux côtés de Rhéal Fortin, le député sortant du Bloc québécois dans Rivière-du-Nord, le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, a dénoncé le silence des autres candidates qu’il avait interpellées dans une lettre ouverte, le 1er avril dernier.

Il avait élaboré ce qui constituait selon lui les priorités régionales et leur avait demandé leurs intentions. Outre Rhéal Fortin, les candidates n’ont pas répondu à ses demandes.

« Nous avons eu 4 fléaux à Saint-Jérôme en lien avec le gouvernement fédéral pendant mon mandat actuel à la mairie. J’ai demandé des réponses aux différents candidats. Je n’ai eu aucune réponse à part Rhéal Fortin qui, comme député, nous a aidé dans ces dossiers », a souligné d’entrée de jeu le maire Bourcier en conférence de presse.

Quatre dossiers importants pour le maire

« Rhéal Fortin nous a fait rencontrer Marco Mendicino à Ottawa, ministre de la Sécurité publique à ce moment dans le dossier du centre carcéral communautaire. J’ai vu le respect que les autres partis portaient à Rhéal. Le ministre était d’accord avec nos demandes, mais malheureusement il y a eu un changement de ministre », souligne M. Bourcier. C’est Dominic Leblanc qui a été nommé à la Sécurité publique et il n’a pas donné suite. « On s’est rendu compte qu’il n’y avait aucun contrôle sur les fonctionnaires. Dans le cas de la reconstruction du centre communautaire carcéral au centre-ville, c’est une toquade de fonctionnaires qui ne veulent rien savoir », ajoute-t-il.

On se souvient que la Ville a offert un autre terrain qui n’a pas été retenu par les fonctionnaires. « Personne ne peut faire entendre raison à ces gens-là. Rhéal veille toujours au grain dans ce dossier. Quand je ne serai plus là, j’espère que Rhéal y sera», a souligné le maire qui quittera la politique municipale après son mandat.

L’autre dossier est celui de Lion électrique qui a de nombreux emplois en jeu soit, 1 100 emplois. « Et encore là, le député nous a organisé une rencontre à Ottawa pour aller voir le lieutenant québécois de l’époque Pablo Rodriguez. M. Fortin a été très actif, mais l’inertie des libéraux et la promesse non tenue du premier ministre pour le programme ZETF a été difficile pour Lion électrique », explique le maire. Rappelons que ce programme devait subventionner l’achat d’autobus électriques à 50 % et avait été prévu pour Lion Électrique. Le gouvernement a abaissé la subvention à 30 %, ce qui fait que les entreprises ont attendu qu’il soit à 50 % et reporté les commandes d’autobus.

Le troisième élément est le programme TECQ qui a permis, entre autres, à la Ville de rénover la rue Saint-Georges et de refaire les aqueducs avec la séparation du pluvial et du sanitaire. Ce programme est subventionné à 90 % par le provincial, mais l’argent provient du fédéral. « Ils ont coupé 30 % de ce programme à l’ensemble du Québec », ajoute M. Bourcier.

« Je sais qu’avec Rhéal, qui est au courant de ces dossiers, il va pousser sur ces dossiers pour nous. J’ai été dans l’opposition comme député provincial et je sais que si on travaille correctement nos dossiers, on peut faire avancer les choses », souligne le maire de Saint-Jérôme.

« Ma dernière question posée aux candidats portait sur les tarifs qu’on devait imposer aux États-Unis. On voulait une part dans ça et que les profits aillent aux entreprises. On a l’inquiétude pour nos entreprises à Saint-Jérôme. Mais aussi sur ce dossier, je n’ai pas eu de réponses des autres candidates », a conclut M. Bourcier.

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