Louis Farley veut rétablir les faits

Par Lpbw

JUSTICE. Homme d’affaires bien connu dans la région de Saint-Jérôme, Louis Farley a tenu à remettre les pendules à l’heure à la suite d’articles parus dans un quotidien montréalais au cours des derniers mois.

M. Farley avait fait les manchettes en 2013, dans une histoire qui l’opposait à un promoteur, Dominic Bissonnette. Les hommes d’affaires s’étaient associés pour le développement de terrains résidentiels à Saint-Jérôme, mais leur relation d’affaires s’était rapidement détériorée, lorsque Louis Farley avait découvert des irrégularités dans la gestion d’entreprise de Bissonnette. «La Cour d’appel m’a donné raison dans son jugement du 21 avril 2015 et a ordonné à M. Bissonnette de rembourser plus d’un million de dollars», a souligné M. Farley.

Toujours en lien avec cette histoire, Dominic Bissonnette avait prétexté, à l’époque, une histoire de pots-de-vin avec un haut fonctionnaire de la Ville de Saint-Jérôme, l’ancien directeur général Pierre Rathé. «Le témoignage de Bissonnette avait complètement été rejeté. La juge nous avait alors blanchis, Pierre Rathé et moi, en concluant l’absence totale de preuves, d’autant plus que M. Bissonnette était revenu sur son témoignage», explique M. Farley.

Rectification du quotidien

Si M. Farley revient sur cette affaire c’est qu’au cours des derniers mois, des articles ont été publiés dans un quotidien de Montréal, faisant état des propos de Dominic Bissonnette concernant l’histoire de pots-de-vin lors du procès, tenu en 2013. «Le journaliste n’a pas cru bon de s’assurer que le jugement final confirmait le bien-fondé des dires de Bissonnette. Or, les conclusions du jugement s’avèrent tout autres et font état du peu de crédibilité qu’il faut accorder aux propos de M. Bissonnette et de l’absence totale de preuves pour soutenir ses propos», indique l’homme d’affaires.

MM. Farley et Rathé ont demandé au quotidien de rectifier les articles qui, selon eux, démontraient en réalité une absence totale d’enquête sérieuse sur le sujet. «Le journal en question a effectivement accepté de rectifier et de s’excuser, ce qui a mené à la publication d’un article le 12 mars 2016, qui mettait fin une fois pour toutes à cette histoire de pots-de-vin», a conclu Louis Farley. (F.P.)

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