Les RSG interpellent la ministre de la Famille
Par Lpbw
SERVICES DE GARDE . Le 26 septembre dernier, une activité de visibilité festive au Centre culturel Patrick Lepage à Saint-Canut, Mirabel a rassemblé plus de 900 responsables en service de garde, parents et enfants. L’activité avait pour objectif de dénoncer les offres pécuniaires déposées par le ministère de la Famille le 18 septembre dernier, que les responsables en service de garde éducatif en milieu familial de la région des Laurentides, membres de la CSN, actuellement en négociations avec le gouvernement en vue du renouvellement de leur contrat de travail, considèrent « ridicules et choquantes».
Selon le Syndicat des responsables de service de garde en milieu familial des Laurentides-CSN, les offres salariales du gouvernement sont très loin des demandes initiales des RSG déposées le 12 juin dernier : le ministère propose 0,5 % d’augmentation annuelle du 1er avril 2014 au 31 mars 2015, sans rétroactivité couvrant la fin de l’entente, le 1er décembre 2013. Le Syndicat des responsables de service de garde en milieu familial des Laurentides-CSN demande la même hausse que celle versée aux employés des secteurs publics et parapublics pour les années 2014 et 2015, soit 3 %.
« Avec les offres monétaires déposées par le ministère de la Famille, nos membres vont s’appauvrir inévitablement, déplore Chantal Racicot, présidente du Syndicat des responsables de service de garde en milieu familial des Laurentides-CSN, et membre du comité de négociation national. C’est l’équivalent de 0,14 $ par jour que la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a présenté à celles qui accueillent, éduquent, nourrissent et cajolent plus de 92 000 enfants fréquentant les services de garde en milieu familial. L’action de vendredi vise à l’interpeller pour qu’elle et son gouvernement prennent au sérieux nos demandes ».
Les RSG dénoncent également qu’aucune hausse n’est prévue concernant la part de la subvention spécifique pour les poupons et les enfants aux prises avec des handicaps ni d’indexation pour compenser les coûts du service de la garde familiale, notamment l’électricité, l’essence, l’alimentation, les assurances et les frais d’entretien.
Les moyens de pression
Rappelons que les négociations pour le renouvellement de l’entente collective des RSG, membres de la CSN, ont débuté le 19 octobre 2013, soit près de deux mois précédant l’échéance de la première entente, le 30 novembre. Selon la CSN, une trentaine de rencontres ont permis de régler l’ensemble des matières excepté celles d’ordre pécuniaire. La présidente du Syndicat, Chantal Racicot, affirme que les négociations continueront. Tout comme les moyens d’action. « Pour le moment, le recours à la grève n’est pas prévu », précise-t-elle. L’ensemble des 2000 RSG, membres de la CSN, sera bientôt convoqué en assemblée extraordinaire pour décider d’autres moyens d’action à déployer.