Les péquistes et les libéraux ont abandonné les Laurentides disent les caquistes
Par Lpbw
SAINT-JÉRÔME. (FLG) Les députés de la Coalition Avenir Québec des Laurentides dénoncent la vision « à courte vue »du gouvernement libéral, notamment en matière de développement économique, de santé et de tarification des services. Ces derniers, en marge de leur tournée médiatique régionale, déplorent que « Philippe Couillard ait abandonné les Laurentides. »
La députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, se dit en faveur d’une occupation du territoire soutenue, en collaboration avec les acteurs locaux. « Les libéraux imposent des mesures qui vont à l’encontre du développement social et économique des régions. Ces décisions affectent directement les outils disponibles pour stimuler l’investissement et soutenir l’entreprenariat. Les Laurentides, comme l’ensemble des régions, sont laissées à elles-mêmes », a-t-elle décrié. La députée dénonce également l’abolition des Centres locaux de développement (CLD) et la fin du programme des municipalités dévitalisées, des mesures qui ont un effet néfaste pour le développement des régions.
Les patients abandonnés, les familles étouffées
« La région des Laurentides est victime de promesses brisées de la part des libéraux », a pour sa part souligné le député de Blainville, Mario Laframboise rappelant que la consigne adressée aux établissements de santé de la région de Montréal visant à refuser de traiter des patients atteints de cancer s’ils proviennent du 450 ou des Laurentides est toujours en vigueur, « et ce, malgré que le ministre de la Santé ait promis de faire en sorte que cette situation cesse. »
Mario Laframboise a également fait mention des données inquiétantes concernant les listes d’attentes pour les tests d’imagerie par résonance magnétique (IRM), en relevant une augmentation de près de 42 % du temps d’attente depuis 2011-2012.
« Alors que les familles subissent des hausses de taxes et tarifs, on peut comptabiliser plus de 220 000 employés de la fonction publique, sur près de 570 000 employés, qui travaillent dans les services administratifs plutôt que de donner des services à la population. Il est pourtant d’en réduire le nombre de près de 22 000 en quatre ans, tout simplement en profitant des départs à la retraite, donc par attrition. Ce serait un bien meilleur choix pour atteindre l’équilibre budgétaire que d’augmenter les taxes et les tarifs de la classe moyenne », a souligné de son côté, Claude Surprenant, le député de Groulx, se désolant de voir le premier ministre piger dans les poches des contribuables pour rétablir l’équilibre budgétaire, plutôt que de réduire le nombre de postes dans les services administratifs.
« Qu’importe le parti au pouvoir, le constat que mes collègues et moi faisons aujourd’hui est le même: tant les péquistes que les libéraux ont négligé les Laurentides au fil des ans », a conclu Benoit Charette, député de Deux-Montagnes.