Les Pays-d’en-Haut en zone rouge : Les élus sont déçus
Suite à l’annonce du gouvernement québécois le vendredi 11 décembre dernier, les élus de la MRC des Pays-d’en-Haut se disent déçus de ne pas avoir été écoutés plus tôt.
La mairesse de la ville de Sainte-Adèle, Nadine Brière, n’est pas surprise par cette décision. « On voyait depuis quelque temps une augmentation importante du nombre de cas dans la ville, même plus importante que durant la première vague. Au niveau de la population, c’est une grande déception. On était choyés d’être en zone orange et de pouvoir recevoir des personnes durant les fêtes », mentionne-t-elle.
Le maire de la ville de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, qualifie cette décision de décevante. « Ça fait des mois qu’on demande au gouvernement que des moyens soient mis à notre disposition pour réduire l’afflux de personnes qui viennent dans nos villes, que ce soit par des barrages routiers ou d’autres moyens. Mais malheureusement, ce qu’on pensait qui arriverait est bien arrivé. »
Réponse aux commentaires
Selon elle, il y avait un relâchement aussi dans la communauté. « Certains parents me disaient qu’ils avaient reçu des invitations pour célébrer des fêtes chez des amis! On voit que les gens prenaient ça peut-être moins au sérieux, comme nous étions dans la zone orange, “à l’abri du virus”. »
Conséquences
Le maire de Saint-Sauveur souligne que les restaurateurs du village étaient d’accord avec lui lorsqu’ils faisaient ces demandes au gouvernement. « Les restaurants ne voulaient pas tomber dans la zone rouge. Mais c’était évident que si rien n’était fait par le gouvernement, c’était une question de jour ou de semaine avant qu’on passe au rouge. C’est ce qui est arrivé. » Le préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord, Bruno Laroche, avait proposé d’ouvrir les restaurants en zone rouge. Selon M. Gariépy, cela aurait pu être un moyen pour diminuer la pression sur les restaurants de la ville, « mais il n’a pas été écouté ».
Quant à Mme Brière, elle tente tout de même de rester positive et souhaite que l’on arrête de « chercher le coupable et plutôt qu’on aille de l’avant. Il faut essayer de travailler avec les nouvelles règles. »