Erika Roy et Marie-Maude Goyer sont propriétaires de l’épicerie Le Pont Vert, à Prévost.

L’épicerie Le Pont Vert récompensée

Par Simon Cordeau

L’épicerie Le Pont Vert, à Prévost, est le lauréat régional, volet « Faire affaire ensemble », du Défi OSEntreprendre. Le prix est décerné aux entreprises qui font affaire avec des fournisseurs québécois, pour encourager l’achat local et faire rayonner des entreprises d’ici.

« Quand on a commencé, on voulait remplir l’épicerie. Avec le temps, on se tourne de plus en plus vers des petits fournisseurs locaux », raconte Erika Roy, co-propriétaire du Pont Vert avec Marie-Maude Goyer.

Mme Roy donne l’exemple des pommes séchées. « Au départ, on faisait affaire avec un gros fournisseur, et les pommes provenaient de la Chine. On s’est dit, ça n’a pas de bon sens! On a fait des recherches et on a trouvé un fournisseur qui fait des pommes québécoises séchées. Ce sont des petites affaires qu’on essaie d’améliorer avec le temps. »

Le modèle d’affaire du Pont Vert tourne autour de cette idée de faire l’épicerie autrement : offrir des produits en vrac, biologiques et le plus local possible. La PME, qui n’a pignon sur rue que depuis 1 an et demi, veut aussi recréer l’expérience des épiceries d’antan. On propose une ambiance chaleureuse, un contact humain et l’épicier sur place qui peut discuter avec vous et répondre à vos questions.

Partenariats locaux

Plus de 80 % des produits offerts au Pont Vert viennent de fournisseurs locaux. En plus de faire rayonner ces entrepreneurs locaux et leurs produits, cette relation d’affaire a bien d’autres avantages.

« On a une réelle conversation avec nos fournisseurs, que ce soit sur l’emballage de leurs produits, sur le matériel d’expédition ou les commentaires des clients. On leur suggère des choses. On travaille avec eux, pour réduire notre empreinte écologique et la leur. Et ça nous fait sauver des coûts », illustre Mme Roy. Cette collaboration mutuellement avantageuse serait impossible avec un fournisseur plus gros ou à l’étranger. Sans compter que cela a des retombées directes sur l’économie locale.

Cependant, cela peut parfois être plus ardu. « Ça fait des mois qu’on cherche des graines de citrouille du Québec, et on ne trouve personne. C’est fou, quand même », raconte Mme Roy. Il y a seulement un agriculteur qui serait intéressé à travailler avec elles, mais il les a mis sur une liste d’attente.

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