«Le conseil municipal ne peut rester les bras croisés» – Stéphane Maher

Par Lpbw

«Le conseil municipal doit suspendre l’assistant directeur général Érick Frigon immédiatement, le temps de faire toute la lumière,» écrit Stéphane Maher, chef de Vision Saint-Jérôme dans un communiqué.

Une déclaration qui fait suite à celle de Roger Desbois, ingénieur à la retraite de Tecsult, qui témoignait hier, mercredi 22 mai, aux audiences de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC). Déclaration dans laquelle il affirme qu’il y a eu de la collusion à Saint-Jérôme au cours des dernières années.

À la demande du procureur, Roger Desbois a d’abord identifié Richard Bégin (aujourd’hui à la retraite) et, par la suite (après avoir, dira-t-il, éprouvé un "blanc de mémoire") Érick Frigon , actuel directeur du Service de l’ingénierie de la Ville de Saint-Jérôme.

Il a également affirmé avoir été sollicité pour la campagne électorale du Maire Gascon et avoir remis 5000$ à trois reprises de 2006 à 2009.

D’autres sommes

Vision Saint-Jérôme demande que la Ville fasse toute la lumière sur l’implication d’Érick Frigon ainsi que sur les contrats obtenus par la firme AECOM-Tecsult au cours des dernières années.

«Personne ne peut se cacher derrière la présomption d’innocence dans ce dossier.» De plus, selon les vérifications préliminaires du parti Vision Saint-Jérôme, la firme pour laquelle travaillait M. Desbois a reçu en paiement de la ville de Saint-Jérôme de 2002 à 2012 la somme de 5 392 861,51 $.

Il faut ajouter à cela le montant de 3 991 405,41 $ qui a été payé entre 2006 et 2009 à un consortium formé de Dessau/Soprin et Tecsult.

Pour ces raisons, Vision Saint-Jérôme demande au conseil de suspendre le directeur général adjoint de ses fonctions le temps de faire toute la lumière sur cette affaire.

«Le conseil municipal ne peut rester les bras croisés dans cette affaire et accepter le silence de M. Frigon. Il est du devoir des élus de prendre les déci-sions courageuses qui s’imposent dans les circonstances,» conclut Maher.

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