L’APALC fait peau neuve au Lac
Par Luc Robert
L’Association des propriétaires et des amis du Lac Connelly (APALC) a nommé un nouvel exécutif le 12 juin dernier. C’était lors de la première assemblée générale annuelle (AGA) tenue depuis 2019.
Ainsi, Daniel Blain a été élu à la présidence, succédant à Guy Rondoux, qui s’impliquait depuis 9 ans auprès du comité. M. Blain est appuyé du vice-président Maxime Baillargeon, de Laure Chazerand, de Kim Chaput et de David Bolduc comme autres administrateurs. Marc Perrault a décidé de poursuivre l’aventure un terme de plus aux finances. Outre M. Rondoux, Ann-Marie Pinoul et Louise Larose ont tiré leur révérence à l’exécutif, après des services rendus et bénévoles pendant des années.
Assurer une transition
« On va être là pour la transition avec les nouveaux membres. On a suivi plusieurs dossiers et on peut aider ces élus à trouver les bons interlocuteurs pour faire avancer les divers dossiers. Un de ceux-ci pourrait être l’installation de bouées pour déterminer une zone de navigation au centre du lac, pour les bateaux à vagues (wake-boats). On remercie tous ceux et celles qui quittent le c.-a., qui cumulaient à la fin jusqu’à trois tâches chacun en raison du manque de personnel. Merci aussi à Jean-Marc Vaillant, qui a oeuvré avec nous pendant trois ans », a louangé M. Guy Rondoux.
Responsable à l’environnement pendant 10 ans, Ann-Marie Pinoul a entre autres vu aux prélèvements réguliers des échantillons d’eau, afin de constater l’état et la transparence d’un des quatre plans d’eau navigables à Saint-Hippolyte.
« En général, le lac Connelly se porte bien et les eaux de baignades varient de qualité A à B. À part un épisode de myriophylle en 2017 et un faible signalement isolé d’algue bleu-vert du 4 au 6 octobre dernier, il n’y a pas d’inquiétude majeure à avoir avec son état. Comme les autres plans d’eau du Québec, il dépérit tranquillement, mais on a ralenti son eutrophisation », a commenté l’enseignante de carrière.
Les plantes aquatiques indigènes jouent un grand rôle dans la survie des lacs. « Elles fournissent de l’ombre et permettent l’alimentation aux poissons. C’est ce qui protège notre plan d’eau. Il faut rester vigilants : par exemple, des wake-boats peuvent provoquer un ressac, qui brasse les sédiments. Cela alimente alors le lac en phosphore et peut compliquer sa survie », a-t-elle prévenu.
Priorités
Les nouveaux membres de l’exécutif de l’APALC ont rencontré les autorités hippolytoises, dont le directeur du Service de la sécurité communautaire, M. Michel Martin.
« Notre but est de réunir nos résidents. On veut faire transmettre l’information publiquement et que ce soit agréable entre riverains, voisins et plaisanciers. Nous tenons à éviter d’avoir des clans, les uns contre les autres. L’APALC était plus ou moins outillée pour communiquer avec le public et nous voulons améliorer cet aspect. C’est la même chose au niveau de la patrouille nautique et terrestre : nous avons fait part que nous sommes plus en faveur d’éduquer les gens, que les voir se faire réprimander par des amendes », a souligné le nouveau v.-p. de l’APALC, Maxime Baillargeon.
Bien que les priorités du nouveau groupe ne soient pas encore totalement couchées sur papier, les points suivants ont filtré : trouver un responsable ou nommer un sous-comité responsable de l’aménagement des sentiers hivernaux sur le lac; examiner la tenue des activités hivernales et estivales extérieures au lac (épluchette); installation de bouées de démarcations; production d’un vidéo d’éducation et obtenir les suggestions des membres.
« On ne peut prendre en charge des sentiers hivernaux ou les entretenir nous même. Avec des demandes écrites envoyées au Service des loisirs, il peut toutefois y avoir des subventions disponibles. On invite les gens à s’impliquer : on veut une association forte », a commenté le maire Yves Dagenais, qui a assisté à la première demi-heure de l’AGA, en compagnie du responsable des loisirs, Louis Croteau.