Langlois réagit à la hausse de taxes à Sainte-Sophie
Par Lpbw
COMMERCES. La mairesse Louise Gallant présentera en détail la hausse de taxes qu’elle imposera aux commerçants de Sainte-Sophie cette semaine.
Lundi, la réaction du chef du parti Avenir Sainte-Sophie, Patrick Langlois, ne s’est pas fait attendre. Dans son programme électoral, le candidat à la mairie défait prévoyait également une hausse de taxes pour le secteur commercial et industriel. Cette hausse de taxes était à paliers. Ce ne sera pas le cas cette année, a avancé M. Langlois.
« Il faut un an de préparation pour imposer ce genre de taxes. C’est impossible que la Ville ait fait ça avant. Il faut monter le logiciel, faire des calculs; ça ne se fait pas en deux temps trois mouvements», a-t-il expliqué.
De son côté, la mairesse est restée silencieuse sur l’augmentation de taxes, mais a remis en doute la crédibilité de son ancien adversaire politique.
« Il ne sait pas de quoi il parle, il dit n’importe quoi. Il ne détient aucune information. Il veut juste faire parler de lui et ça marche», a répliqué la mairesse Gallant.
Jointe au téléphone, celle-ci affirme qu’elle rendra publics les détails de l’augmentation de taxes ce mercredi (3 décembre). « Vous pouvez m’appeler demain et je vais répondre à toutes vos questions», a-t-elle dit à l’intention du journaliste.
Quoi qu’il en soit, Patrick Langlois ne s’est pas gêné pour critiquer l’administration municipale.
« En plus d’avoir grossièrement récupéré notre idée, l’équipe Gallant n’a pas été en mesure de bien cerner les enjeux et les subtilités que nous envisagions, c’est-à-dire une taxation progressiste, à paliers, visant à ne pas étouffer les petites entreprises et à exiger la juste part des plus grosses».
Par ailleurs, le chef du parti Avenir Sainte-Sophie estime que le développement résidentiel et commercial de la Ville n’est pas à la hauteur de ce qui s’est fait ces dernières années.
« Si la Ville ne veut pas augmenter les taxes des citoyens, elle va devoir faire un paquet de coupures de bouts de chandelles, comme à la Maison des jeunes où elle a retranché 3 000 $, soit la moitié du budget de l’organisme», termine-t-il.