Financement du train de banlieue | Saint-Jérôme souhaite négocier une nouvelle entente
Par France Poirier
La Ville de Saint-Jérôme souhaite négocier avec les villes de la MRC une nouvelle entente concernant le financement du train de banlieue. On sait qu’il y avait des insatisfactions des municipalités voisines en lien avec ce dossier.
Une mésentente persiste entre la Ville de Saint-Jérôme et les autres villes de la Municipalité régionale de comté de la Rivière-du-Nord au sujet des contributions à verser pour assurer le financement du train de banlieue. Saint-Colomban, Saint-Hippolyte, Sainte-Sophie et Prévost affirment que Saint-Jérôme ne respecte plus l’entente conclue entre les cinq municipalités en 2002.
Revoir l’entente de 2002
La Ville de Saint-Jérôme a fait savoir par voie de communiqué qu’elle souhaite revoir l’entente qui date de près de 20 ans. « La création de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et sa nouvelle politique de financement ont eu des impacts importants sur les calculs des contributions relatives au transport collectif métropolitain. Bien que la Ville ait partagé les coûts du train de banlieue conformément à l’entente en vigueur, elle souhaiterait négocier une nouvelle entente avec les municipalités de la MRC. Le conseil municipal a d’ailleurs adopté une résolution afin de mandater la direction générale de la Ville de Saint-Jérôme pour entreprendre des pourparlers afin d’actualiser l’entente de 2002 et ainsi conclure une nouvelle entente avec les autres municipalités dûment mandatées par leur conseil respectif et cela dans un délai raisonnable. »
« Nous sommes d’avis que ce conflit n’est pas politique, mais bel et bien comptable. Ainsi, nous avons fait nos devoirs en mandatant la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour faire une analyse de la contribution au financement du train de banlieue dans le cadre de l’entente de partage de coûts avec la MRC. Sur la base de cette analyse, nous concluons qu’il est très ardu d’obtenir une interprétation unanime sur l’application des clauses. Nous aimerions donc nous asseoir avec les dirigeants des villes de la MRC pour en discuter et ultimement, parvenir à signer une nouvelle entente qui tiendrait compte des nouveaux paramètres de calcul de l’ARTM », a soutenu la mairesse de Saint-Jérôme, Sophie St-Gelais.
Elle ajoute que la Ville de Saint-Jérôme est ouverte à négocier une nouvelle entente qui tiendrait compte des nouveaux paramètres de calcul de l’ARTM. « Nous souhaitons toutefois que toutes les villes assument leur juste part du coût de l’infrastructure régionale que constitue le train de banlieue. Cela dit, advenant une impasse dans les pourparlers, le conseil a statué d’entreprendre toute procédure visant à soumettre le différend à l’instance appropriée », a conclu Mme St-Gelais.
En mode solution
La mairesse de Sainte-Sophie, Louise Gallant souligne que l’arrivée de Sophie St-Gelais à la mairie de Saint-Jérôme apporte un renouveau. « Ça se passe bien avec madame St-Gelais, elle a une belle ouverture et on sent que la Ville est en mode solution. J’aime beaucoup son attitude, c’est rafraîchissant et ça fait du bien. »